Quatrième chapitre: Loki.

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Nous avons quitté New-York depuis plus de quatre-heures et roulons en direction de... À vrai dire, je l'ignore, je me contente simplement de conduire, toujours tout droit. Pour le moment, nous sommes en Pennsylvanie. J'ai des douleurs dans les fesses et suis courbaturé dans tout le dos, la fatigue est présente, mais le stress et l'adrénaline ont pris le dessus, si l'homme à mes côtés ressent le même inconfort que moi, il n'en laisse rien paraître, d'ailleurs ni lui, ni moi n'avons ouvert la bouche jusque-là, il regarde le paysage défilé dans la vitre passager, son bras posé sur le rebord de la portière, je ne pouvais m'empêcher de le dévisager, il ne le remarqua pas tant il était absorbé par ses pensées. Son apparence est redevenue celle qu'elle était lors de notre première rencontre, ses vêtements eux sont restés classiques, plus d'habits étranges, ses cheveux noirs ébènes sont tirés vers l'arrière de sa tête et recouvrent sa nuque, son grand front est ainsi dégagé, hormis une mèche sombre qui s'y est installé, son nez aquilin et ses lèvres finement dessinées, se posent sur les traits anguleux de son visage qui harmonise le tout, sa peau d'albâtre fait ressortir le vert de ses yeux, j'eut menti en disant que je le trouvai laid, cet homme est bien au contraire très agréable à regarder malgré sa personnalité dérangé. Au bout d'un moment, je sortis de ma contemplation titillée par une désagréable sensation, cela ne m'aurait pas dérangé de laisser l'habitacle silencieux si l'appel de la nature ne pressé ma vessie, je n'eus pas d'autres choix que de briser le silence. "Pardonnez-moi, mais pourrions-nous, nous arrêter quelques instants s'il vous plaît ? ", ses iris verte glissairent dans ma direction mais ça tète et le reste de son corps ne bougea pas, "pourquoi ferions-nous cela ? ", son visage est neutre, sans expression, quelle froideur effrayante, "eh bien... Il faut vraiment que j'aille au petit coin", quand bien même cet homme est un monstre, de dire ce genre de chose à un inconnu n'en reste pas moins gênante, "je vois" il détourne son regard de moi et observe tout autour de nous comme ci, il cherché quelque chose. Au bout d'un moment, ses yeux se fixe vers une forêt dense, arrivée à hauteur d'un petit chemin de terre, il me fit signe d'y tourner, je m'y engage et on se retrouve vite entouré par les arbres, plus j'avance et moins je distingue la route d'où nous sommes venus. Avec une voix calme, il me demande de m'arrêter sur le côté, je me gare donc sur le bord du chemin et défait ma ceinture. L'homme sort de la berline et m'ouvre la portière, ce geste aurait était jugé comme galant s'il ne c'était accompagné de sa main attrapant mon bras et me tirant hors de la Toyota rouge que je conduisai jusque-là. "Vous avez deux minutes, passé ce délai, je viens vous chercher, peu importe la tenue dans laquelle vous serait!" Un sourire se dessina sur ses lèvres, espèce de sale type "je vais faire vite" lui dis-je avec un faux sourire, sur ces mots, il lâcha prise, et j'allai me planquer derrière un arbre en léger retrait du chemin. Je fis glisser ma culotte le long de mes jambes et m'accroupis, quand j'eus fini, je pris quelques feuilles pour m'essuyer, la sensation était vraiment désagréable, je remontai mon vêtement et réajuster ma robe, en me relevant j'entrepris de m'etirer pour détendre mes muscles, quand un bruit ce fit entendre, c'est pas vrai, ça fait même pas deux minutes il peut pas attendre, mais le bruit ne venait pas de mon ravisseur, ce son c'est celui d'un moteur, une voiture, c'est une voiture qui approche, je ne peut m'empêcher de sourire, je suis sauvé, je commence à marcher vers ma liberté mais mon bonheur est de courte durée, l'homme au cheveux noir est là et il me regarde, il m'attrape par le poignet et me ramène dans la voiture ou je me retrouve encore assise devant le volant, mon postérieur se plaint quand il se pose brutalement sur le siège. Le type posa sa main sur le toit de l'auto et passa sa tête dans l'habitacle pour me chuchoter à l'oreille "restée là et ne tentez rien de stupide", il se redressa et claqua la porte, pour s'asseoir sur le capot. Le véhicule que je pouvais à présent distinguer dans le rétroviseur se rapproche de notre position, arrivée à notre hauteur, il s'arrête, le conducteur, un vieux monsieur d'une soixantaine d'années, baisse la vitre droite de son pick-up pour pouvoir nous parler, "bonjour jeune gens, avez-vous un souci ? Je peux peut-être vous aider ? ", l'autre se releva "peut-être oui, mon amie et moi sommes perdu, et nous n'avons rien mangé depuis un moment", mon amie ? Quelle blague, laisser moi rire. Le vieillard lui souri et lança " mes pauvres, écoutés, je possède une petite maison un peu plus loin sur cette route, vous n'avez qu'à me suivre ma femme vous préparera un bon repas et j'ai plusieurs cartes dans mon garage ainsi, nous pourrons retracer votre itinéraire, ça vous convient ? ", "cela nous convient parfaitement"

Bruised HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant