Bruised Heart

Chapitre quarante-trois: confrontation

Note d'auteur: ce chapitre est particulièrement long et fort en révélation. Cependant je pense que nombreux d'entre vous voudront ma mort à la fin de ce chapitre, mais bon qui vivra verra comme dit un viel adage.

Point de vue Loki.

J'avance d'un pat décidé vers le couloir le plus isolé. Un silence sinistre règne dans cette partie du palais, normal si on considère la fonction première de ce lieu.

La prison de l'oubli, là où sont enfermé les personnages ou les choses les plus sombres, destiné à être oubliés.
Rares sont ceux qui ont le "privilège" d'y séjourner. C'est donc avec un plaisir malsain que je viens rendre visite à son nouvel occupant.

En ces lieux je peux apparaître sous ma véritable forme car aucun garde ni aucun citoyens D'Asgard n'a la liberté d'y pénétrer.
Seul *l'hyrđa til boğn préserve l'entrée des geôles contre l'intrusion d'ennemis. C'est avec l'illusion D'Odin que j'ai pu passer devant le garde difforme. Même si il se trouve maître des lieux, il ne peut aller contre la décision du père de tout.

Cet endroit est un vrai labyrinthe, seule la magie m'a permit de trouver mon chemin entre ces murs lugubre.
J'arrive à proximité du cachot qui m'intéresse. J'y pénétre sans m'annoncer ou autres politesses qu'il ne méritent pas.

Accroupi dans un coin sombre le prisonnier enchaîné ne relève même pas la tête avant de me dire

"Je savais que tu viendrai me rendre visite"

Un sourire de satisfaction naît sur mon visage à l'entende de sa voix éraillée. A-t-il lâché quelques larmes? À t'il hurler à en perdre haleine? Ou est-ce l'effet de la chaleur sèche de cette prison qui enflamme sa gorge? Peu importe dans tout les cas je m'en réjouis.
Il ne manque plus que un ou deux siècles pour le faire sombrer dans la folie la plus totale.

Le confort y es primaire, un matelas posé sur un lit de pierre, une latrine dans un coin et un petit chemin d'eau qui traverse toutes les cellules.
Pas de fenêtres, pas de lumières, pas de bruits et pas de visite, sauf peut-être la mienne de temps en temps pour tuer l'ennui et pour me mettre en joie.

Il redresse enfin son visage vers moi. Son visage fatigué es bien plus parlant que n'importe quel mot.

"Alors?" dit-il

"Alors quoi?"

Il m'agace déjà, je préférerais qu'il me supplie, ce mette à genoux devant moi pour implorer mon pardon, même si à n'en point douter je ne ferai pas preuve de clémence.
Il retrouve vite une étincelle malsaine dans le regard avant de me lancer.

"Qu'es devenu le père de tout? Lui qui t'a accueilli comme son fils aux yeux de tous, alors que tu n'es qu'un sale monstre?"

Je ris à gorge déployé devant sa réplique censé m'offencer. Si à une époque ses mots auraient pût m'atteindre ce n'es clairement plus le cas aujourd'hui, pas après tout ce qui c'était passé. Puis venant d'un être tel que lui s'en était presque risible.
Il se contenta de me fixer les pupilles dilatées par ce que je suppose être de la colère. Il ne devait sûrement pas s'attendre à cette réaction de ma part.
Je ne lui fournit pas de réponse, en quel honneur lui dirais-je ce qu'il es advenu du vieux roi? Je pense qu'il le compris rapidement au regard de ce qu'il me dit par la suite.

"Que fait-on maintenant? Ou plutôt que me veux tu? Puisque j'imagine que je ne sortirai plus d'ici."

Je ne peux m'empêcher un autre ricanement mais qui, cette fois, ne passe pas la barrière de ma bouche. Il sait que je ne serai pas compatissant, est-il résigné à subir sa sentence?