Bruised Heart

Cinquième chapitre: Effondré.

À genoux sur le plancher, je suis en larmes, le sang de Cora à imprégné ma robe alors que je lui tiens encore la main, l'auteur de ce carnage me contourne sans prononcer un mot, je le suis du regard et le vois attraper le bras de Stan, il le soulève comme ci, c'était une vulgaire poupée de chiffon, l'assassin le pose sur son épaule et il l'emmène à l'extérieur, je n'entends plus rien pendant un moment, mes larmes, on même cesser de couler, je pourrais m'enfuir, courir, me cacher, appeler de l'aide, mais je suis comme tétanisé incapable du moindre mouvement, mes yeux fixe ceux de la femme si gentil qui m'a accueillie, ils ont perdu leur éclat, ils sont vide et froid. Je n'entends pas les pas se rapprocher, je sors seulement de ma léthargie quand je vois le corps de Cora se soulever et ma main quitter la sienne. Loki Répète là même opération et me laisse seule une seconde fois, mes jambes sont douloureuse à force de supporter mon poids, mais je n'y prête pas attention, je pense à ce couple, à leur vie à deux, à leur jardin fleuri, à ceux qu'ils laissent derrière eux, je pense à mon père à la dernière fois où l'on s'est vus, il me parlait de ses nouvelles idées, il étais enthousiasmé par les nouvelles avancées sur les traitements contre le cancer, et les nouveaux protocoles pour les maladies orpheline, il veut toujours aider tout le monde, c'est un homme généreux et doux, il me manque horriblement, même sa façon de se mêler de ma vie privée me manque, deux autres larmes vinrent s'ajouter à celle déjà sèche sur mes joues. Quand enfin, il revient dans la maison, il se poste devant moi et me regarde de toute sa hauteur, "faite le vite", lui dis-je déterminer, déterminé à en finir, à ne plus souffrir, "faire quoi vite ?" Son ton est agacé, "si vous devez me tuer faite le vite." J'entends un léger rire sortir de sa bouche "Ce n'est pas mon intention." Je ne comprends pas, je ne comprends pas sont comportement "alors pourquoi ? .... Pourquoi... Pourquoi les avoirs... Tué ? Ils ne vous ont fait aucun tort !" Ma voix est saccadée par l'émotion et je hurle plus que je ne parle, la sienne en comparaison est beaucoup plus calme lorsqu'il me répond "Je ne voulais prendre aucun risque, les humains sont trop bavards et ils, vous connaissez." Je sens la colère montée en moi "Vous Aviez Promis ! Promis de ne pas les tuer tant que je ne révélai rien de notre situation!!!" J'ai les poings serraient, et je le fixe avec toute la haine que j'éprouve pour lui "je vous ai menti" et il sourit, j'explose de rage "Vous n'êtes qu'un monstre !" Je lui donne des coups-de-poing, qui au vu de ma position arrive sur ses cuisses, là, il attrape mes deux bras et me relève, il bloque mes mains le long de mon corps, je me débats de toutes mes forces, je lui donne des coups de pied, bouge mon buste pour me dégager de son emprise, il me plaque contre un des murs de la maison, il sourit toujours alors que moi, je suis épuisé, à bout de souffle à force de me débattre, après quelques minutes la fatigue l'a emporté sur ma rage, et je suis là, debout, maintenu par la seule force de ses mains qui sont toujours fermement agrippé à mes bras, au début ma respiration est forte et bruyante, mais peu à peu, elle s'apaisa légèrement, lui garde la même indifférence devant moi, lorsqu'il me parle de nouveau, le son de sa voix me parviens comme un murmure à cause du bourdonnement dans mon crâne, "êtes vous calme à présent ? ", je confirme avec un mouvement de la tête, sur ces mots il lache prise et recule d'un pas, alors que je peut de nouveau sentir mes pieds sur le sol dur du parquet, je me rend compte que supporter l'ensemble de mon poids est difficile et mes jambes tremble légèrement. Loki "Allez dormir, vous devait être forme pour demain et je n'ai que faire d'une mortelle inefficace." À bout de forces et de volonté, je cherche donc une chambre ou dormir, toujours suivi de loin par mon geôlier, il surveille mes gestes et inspecte les pièces dans lesquelles nous passons, bien sûr dès qu'un moyen de communication faisait son apparition, il disparaissait comme par magie, une lueur verte entourée l'objet et Pouf, plus rien, je n'avais pas envie de réfléchir à ça pour le moment. Après avoir parcouru le rez-de-chaussée sans trouver un lit, je décide de monter à l'étage, arrivée en haut, je visite et si je compte bien il y a quatre chambres, une appartenait aux propriétaires au vu du style de papier peint et aux photos sur la commode, les autres, j'imagine à leurs enfants, après avoirs vérifier leur contenu, Loki me laissa regarder seule les autres pièces, il se posa au bout du couloir qui desserre les salles du premier étage sur le rebord d'une fenêtre. Je choisis la chambre que je pense être celle de leur fille.

Au sol, il y a une moquette beige et en son centre et posé un grand lit à baldaquin recouvert d'une grosse couette de couleur prune, la photo d'une jeune femme avec quatre hommes de différents âges est accrochée au mur, une autre avec la même personne, mais cette fois au côté d'un autre homme et entouré de deux enfants est posé sur la table de chevet, des cadres représentant des paysages sont disposés un peu partout sur les murs, une peluche est couchée sur l'oreiller et un simple bureau est collé contre le papier peint de la pièce. Je suis soulagé en repensant aux mots de Cora qui m'avait dit que ses enfants étaient grands maintenant et sont tout installés loin d'ici, dans le cas contraire, on aurait pu les conter parmi les victimes vu que Loki les auraient sûrement tué eux aussi. J'ouvre la grande armoire qui est près de la porte et y découvre des vêtements à ma taille, quelques jeans, pull, robe et deux paires de chaussures, dans un des tiroirs il y a quelques sous-vêtements, quand je referme le meuble, le miroir qui est collé dessus, reflète une image méconnaissable de moi, mes cheveux sont complètement emmêlés, mes pupilles grise sont cerné de rouge, j'ai des poches sous les yeux, une bosse sur le front, le teint blafard et une trace de sang sur la joue, l'état de ma robe est indescriptible, la seule chose qui brille, c'est mon petit médaillon en argent que je porte constamment. Je ne peux pas rester comme ça, je me sens trop sale dans ses vêtements souillés par le sang d'innocents, avec remords, je prends donc quelques vêtements afin de pouvoir me changer, puis me dirige vers la pièce adjacente à celle-ci, où se trouve la salle de bains. Le psychopathe n'avait pas changé de place, il me regarda passer et ne dis mot quand je fermai la porte. J'ouvre le robinet et pendant que l'eau coule, je détache ma robe et la laisse glisser au sol, ainsi que mon soutien-gorge et ma culotte, mon corps à de multiples coupures dû à la vitre brisée de la tour Stark, mais elles sont superficielles. Je rentre mes pieds dans l'eau, puis mes jambes, pour m'arrêter à mes hanches, une fois que je me suis habitué à la chaleur, j'y plonge entièrement, je sens des picotements désagréables aux endroits où je suis blessé, cela passe et je me lave de fond en comble, le corps ainsi que les cheveux, je frotte et re frotte avec un gant qui était sur le bord du robinet, jusqu'à ce que l'odeur de sang fasse place à celle du savon, une fois satisfaite, je me rince et vide le bain, pour le remplir à nouveau d'eau propre et y verse un peu d'huile essentielle de lilas que j'ai trouvé sur un petit meuble blanc, je m'y prélasse et essaie de ne plus penser aux visages des morts que j'ai pu voir, ni à celle de Loki qui hante mon esprit. La douceur de cet élément me fait du bien, je suis comme dans une bulle chaude est relaxante, l'odeur de lilas est enivrante, j'arrive peu à peu à me détendre et oublie un moment ma situation, si bien qu'en fermant mes paupières, je me suis endormi dans la baignoire.