Neuvième chapitre: désir inavouable.

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Quand je reprends conscience, j'ai soif, j'ai mal à la tête, et une atroce sensation de brûlure m'irradie le ventre à hauteur de mon bassin, je gémis en touchant mon front, au moins j'ai retrouvé mon visage, j'ouvre les yeux pour inspecter mon environnement, je suis allongé sur la banquette arrière de la Toyota rouge, mes jambes sont couchées derrière le siège conducteur, le bruit qui parvient à mes oreilles m'indique que la voiture est en mouvement, je regarde en direction du conducteur et j'y distingue le profil de Loki qui est assis face au volant, il conduit, j'ignore pendant combien de temps j'ai étais dans les vapes, mais dehors, il fait nuit noire. Toujours le regard fixé sur la route, Loki m'adresse la parole "Je doutais que vous puissiez vous réveiller un jour, " la première chose que je dis à mon ravisseur n'est pourtant pas la première question que je me pose, mais je veux tester son humeur après ma tentative d'évasion, moi "je croyais que vous ne saviez pas conduire ?" Lui "j'apprends vite et cette navette n'est pas compliquée à manipuler" j'entrepris de me redressai, lui "je ne ferai pas ça à votre place" tout en continuant mon ascension, j'en demandai la raison, mais la réponse vint d'elle-même lorsque à peine arrivé en position verticale, je fus prise de vertige, et dus me rallonger aussitôt, moi "que m'arrive-t-il et que m'avez-vous fait ?" Lui "je vous ai marqué !" Moi "que voulez-vous dire par là ?" Le sourire qu'il affiche m'effraie de plus en plus, lui "A Asgard il existe une coutume qui se nomme, Mark um að tilheyra, dans votre monde ça se traduit par, marque d'appartenance, par la magie, on marque de son nom les objets précieux, les montures, les armes, et même les demeures, et cela, pour éviter le vol de ces derniers ou leur disparition" de quoi il parle ? Oh non, je commence à chercher la source de la brûlure qui me frappe depuis mon réveil, je passe ma main sous mon pull et alors que je sent une boursouflure entre mon nombril et ma hanche, le simple frôlement de mes doigts envoi comme des éclairs sur, ma blessure, je soulève mon vêtement, une espèce de scarification représentant deux serpents qui s'entremêlent et des symboles tout autour que je ne connais pas, est gravé sur ma peau rougi, je me relève subitement, mais la tête me tourne tellement, que je me résigne à devoir rester coucher, moi "vous m'avez marqué comme du bétail!!!" Lui rigole en répondant "effectivement, on peut le résumer de cette façon. Et pourtant, ce sort n'a jamais étais utilisé sur des Asgardiens, encore moins sur des Midgardiens et plus la magie du propriétaire est puissante plus le marquage est profond, je n'étais même pas sûr que vous surviviez à ma marque, je suis surpris de votre résistance." Moi "Si vous avez l'intention de me tuer faite le directement au lieu de faire des expériences étranges !" , lui " je vous ai déjà expliqué la raison de votre présence à mes côtés, et puis sans vos vaine tentatives de fuites, je n'en serait pas arrivé à de telles extrémité. Vous me compliquez les choses en vous comportant ainsi sans même réfléchir à vos actes, par votre faute, j'ai dû me servir de la magie d'illusion pour sortir de cet endroit miteux que vous appelez snack sans nous faire remarquer ", j'ai perdu tout mon sang-froid, moi "qu'est-ce qui tourne pas rond chez vous ? Vous croyez que je vous appartient parce-que vous m'avez fait cette espèce de marque?" Lui " ce symbole que vous portez me représente, cette marque comme vous l'appelait avec tant de dégoût est magique, vous ne pouvez plus me fuir, n'y même vous éloignée de moi si tel n'es pas mon désir, alors oui, effectivement, vous m'appartenez à présent" je suffoque, j'ai du mal à respirer, il est fou, ce genre de chose n'est pas possible, non ? Je sentais la berline se garer et je distingué par l'une des vitres de cette dernière des lampadaires éclairés le haut de plusieurs habitations, lui, sort du véhicule et me laisse seule quelques instants, je n'essaye même pas de m'échapper, je n'arrive déjà pas à me relever sans ces horribles vertiges, quand il revient, il ouvre la portière du côté de mes jambes, il m'attrape par les poignées pour m'aider à sortir du véhicule, une fois dehors, il garde une de ses mains posé sur le milieu de mon dos et m'incite à avancer en direction d'une des chambres du motel qui est face à nous, l'air frais me soulage un peu, mais je suis incapable de rester sur mes pieds, et mes vertiges s'intensifient, je commence à m'écrouler, mais le bras de Loki vient s'enrouler autour de mes hanches pour m'empêcher de tomber, puis il le place sous mes genoux, l'autre sur mon dos et il me soulève. Tout en me débattant, je lui demande de me reposer au sol, Loki me regarde agacer "vous ne tenez même pas debout, alors arrêtez de gigoter ou je vous assomme !" J'arrête de bouger instantanément ne tenant pas à plonger dans l'inconscient encore une fois. Alors qu'il marche en silence et que ma tête repose près de son cou, je peux sentir son odeur inondée mes narines d'un parfum frais, presque envoûtant, mon cœur accélère sa cadence, et je fus soudain prise d'un sentiment de sécurité en étant si près de son corps. Non mais ça ne va pas ? Que m'arrive-t-il, c'est un psychopathe, un fou dangereux ! C'est sûrement cette satané marque qui me fait divaguer ainsi. Lorsque nous arrivâmes dans la petite chambre, il me posa sur un des deux lits qui était collé au mur, il ferma la porte à clé et fit un geste vers la serrure en marmonnant quelque chose d'incompréhensible, une lueur verte apparut sur la poignée et disparu aussitôt, il répéta la même opération sur l'unique fenêtre de la pièce. Il entra ensuite dans la petite salle du fond que j'imagine être la salle d'eau et il referma la porte derrière lui. Le son reconnaissable de la douche parvint jusqu'à moi. J'examine la chambre, elle est plutôt exiguë, il y a un petit poste de télé, sur une commode, un placard intégré au mur, le papier peint bleu est terni par les années, le seul et unique cadre de la pièce représentant un paysage fleuri est plutôt triste, il y a aussi un vase avec des tulipes sur le dessus du meuble et cela me donne une idée. Je suis le dos collé au mur à côté de la porte de la salle de bains et je tiens le vase que j'ai tantôt vidé de ses fleurs, il m'a bien fallu dix minutes pour réussir à rester debout sans m'effondrer et cinq minutes de plus pour accéder au vase sans chuter, je m'apprête à assommé Loki, ce dieu magique et puissant, alors que je suis très affaibli par ce qu'il m'a fait et que tous mes membres tremblent, cette situation serait risible même à mes yeux si je n'étais à ce point désespérai de retrouver ma liberté. Je n'entends plus le bruit de l'eau qui coule, tout en tenant l'objet en verre, je place mes bras en hauteur de façon à bien atteindre la tête de mon ravisseur, la poignée bouge et la porte s'ouvre, alors que le profil de mon geôlier se fait voir, mes mains s'élancent en direction de son crâne, le vase se casse au contact de ma cible et Loki tombe au sol inconscient. J'ai réussi, j'ignore comment, je ne pensais pas que ce serait si simple, un sourire immense prend place sur mon visage alors que je me tourne vers la sortie, je marche d'un pas mal assuré vers ma délivrance tant je suis encore fragile, je jette un dernier coup d'œil vers le dieu qui gît encore endormi sur la moquette grise de la chambre, je me retourne de nouveau vers la porte d'entrée, mais heurte le buste d'un homme, c'est Loki, je recule d'un pas et regarde vers le sol près de la salle de bains, et le corps allongé disparaît dans un halo lumineux verdâtre, mon bonheur a vraiment était de courte durée. Je sens sa main attraper mon bras pour me rapprocher de lui, cette proximité me gêne étant donné qu'il est juste vêtu de son pantalon et que ma tête arrive à hauteur de son torse nu, je peux ainsi voire sa musculature finement dessinée sur sa peau d'albâtre, des gouttes d'eau glissent le long de son buste suivant le dessin de ses abdos. Je relève la tête, ses longs cheveux noirs sont mouillés, ils ne sont plus tirés en arrière et viennent encadrer son visage, ce qui fait ressortir le vert de ses yeux, je ne peux empêcher mon corps de réagir devant cette beauté froide, j'ai des palpitations et ma température corporelle à du grimper de plusieurs degrés, car j'ai soudain très chaud. En voyant ma mine déconfite et mon visage rougit, il se met a rire, "hé bien, hé bien, on peut dire que vous êtes plutôt distrayante pour une simple mortelle", il me jette sur le lit après avoir dit ses mots, ma migraine s'intensifie à cause du choc, je sens des liens invisibles attraper mes poignets et les maintenir au-dessus de ma tête, s'en suit mes chevilles qui sont fermement maintenues sur le matelas. Loki se positionne au-dessus de moi, il se tient en appuie sur ses mains qui se sont posées sur le lit à hauteur de ma poitrine, l'une de ses jambes, c'est glisser entre mes cuisses, laissant son genou dangereusement proche de mon intimité. Il approche son visage si près du mien que ses cheveux viennent mouiller mes joues, et sa bouche pourrais presque toucher la mienne, il a un sourire amusé, moi, je suis pétrifié, effrayé, excité, attend excité ? Je ne sais plus ce que je dis, alors qu'il vient coller son nez sur mon cou, il inspire profondément et me chuchote à l'oreille "je vais prendre un malin plaisir à vous briser", prise de panique, je lui demande ce qu'il va faire, mais au lieu de répondre, il m'embrasse durement pour me faire taire, son baiser est frais et son odeur enivrante me fait tourner la tête alors que sa langue se fraye un chemin entre mes lèvres closes, je sens à présent son goût dans ma bouche, et cela me fait perdre la tête, je lutte pour résister à sa fougue, à ce baiser dangereusement délicieux, mon corps tremble en sentant le contact froid de sa main gauche se poser sur ma joue et lentement descendre sur mon cou, puis il glisse ses doigts entre ma poitrine pour venir se poser sur mon ventre et se réfugier sous mon pull, là ou sa marque est gravé, la douleur qui en émane me ramène instantanément à la raison, je ne suis pas un objet et je ne lui appartiens pas ! Son genou droit vient presser un peu plus sur mon entrejambe, laissant une douce chaleur s'insinuer dans mon bas-ventre, je gémis malgré moi sous l'effet du désir. Je ne peux pas me débattre, emprisonné par ces liens invisibles, et si Loki continue, je ne suis pas sûr de refuser bien longtemps cette étreinte, déjà que mon faible corps à capitulé. Je fais donc la seule chose en mon pouvoir, je mords la langue de mon geôlier, il arrête de m'embrasser, mais reste très proche de mes lèvres, "vous pensez que le fait de me mordre vas m'empêcher de faire ce que je veux ?" Il sourit, alors que sa main jusque-là étais posé sur ma blessure, elle remonte jusqu'à la baleine de mon soutien gorge et glisse deux doigts sous l'arc métallique pour dessiner la rondeur de mon sein. Même s'il n'en touche que le contour, ça a un effet électrisant sur moi, et mes tétons se dresse sous la douceur de ses caresses. Non, je ne veux pas, c'est un monstre et je le hais, des larmes viennent inonder mes joues traçant des sillons frais sur ma peau brûlante de désir, "s'il vous plaît, ne faites pas ça", il embrasse mon cou, vient déposer des baisers sur l'arête de ma mâchoire, et il s'arrête pour me parler "vous êtes mienne à présent, ma petite mortelle, quand vous comprendrez ce privilège, vous vous offrirez à moi avec beaucoup de plaisir" il recule et se lève, je suis soulagé qu'il me laisse et à la fois frustré de ne plus sentir le contact de sa peau, et à en juger par l'énorme bosse qui déforme son pantalon, le dieu l'est également.

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