Bruised Heart

Dixième Chapitre: Le plan.

C'est le matin, la lumière du soleil traverse les rideaux de la chambre du motel, Loki dort dans le petit lit à côté du mien. Dans son sommeil cet homme dangereux à l'air inoffensif, les traits de sont visage sont détentu, les plis de son haut s'étirent à chaque respiration qui soulève sa poitrine dans un rythme lent et profond. Alors que je le regarde, les sensations que j'ai ressenti hier me reviennent en mémoire.

Flash-back:

Les liens invisible qui me maintenaient au lit jusque-là, disparaissent aussi subitement qu'ils sont apparus, je ramène mes poignets sur ma poitrine tout en touchant du bout des doigts les sillons rouges qui sont creuser sur ma peau, seule preuves de mon ligotage forcé. Tout en me roulant sur le côté je ramène mes genoux sur mon ventre, je suis à présent en position phoetale. Loki est retourné dans la salle de bain, à son retour il porte un haut à manche longue en velours vert foncé, il est suffisamment ample pour cacher la musculature de son torse et il est assez long pour camoufler la grosseur de son entrejambe. Loki "Demain nous rendrons une petite visite à une amie de mon frère et  je vais avoir besoin de vous pour l'atteindre", comment fais cet homme pour passer d'un moment si, si... Si gênant, si intime à une discussion rationnelle, alors que moi je suis encore chamboulé et bouleversé par toutes ses émotions si contradictoires. Ça me met en rogne, ne suis je vraiment qu'utile, tel un objet qu'il peut utiliser à sa guise? sans prendre en compte l'humaine qui se trouve derrière? Je n'espère pas de ce type quelques excuses, qui, soit dit en passant, serait amplement mérité, mais un minimum de courtoisie serait la bienvenue. Moi "Comment pouvez-vous être ainsi?", il me regarde étonné " Je ne comprend pas le sens de votre question", moi " je veux dire, après la proximité que vous avez eu avec moi ( je rougit en disant ses mots), comment pouvez-vous passer du coq à l'âne aussi aisément?" lui "Cela vous touche que je ne m'occupe pas de ce que vous ressentez? ( il sourit de cette façon machiavélique qui est la sienne), mais ma pauvre petite humaine, je ne m'intéresse guère à votre bien-être ou même à vôtre personne, j'ai juste besoin de vous pour des raisons pratiques. J'aurais pu aisément faire ce que je voulais de votre corps de mortel tout à l'heure, si je ne l'ai pas fait ce n'est pas par bonté d'âme, c'est simplement qu'il est plus attrayant pour moi de voir comment vous allez peu à peu tout me donner de vous sans même que j'ai à vous y forcer." moi "Vous pouvez toujours espérer avoir, ce que vous n'aurez jamais!" lui "votre bouche dit une chose mais vôtre corps en dit une autre, voulez vous que je le fasse parler à son tour?" alors qu'il s'approche de moi le sourire aux lèvres, mon corps tremble légèrement, moi "STOP!! N'approchez plus", il s'arrête, alors que son regard carnassier ne me quitte pas, "vous trembler, seriez-vous effrayé?" moi "biensur que je suis effrayé, vous êtes un psychopathe", lui " n'êtes vous pas plutôt effrayé d'éprouver du désir pour ce psychopate?", je veux qu'il se taise, il ment, je n'éprouve rien pour ce monstre, j'essaie de me convaincre mais les mots qu'il à prononcé font bien plus échos à mes émotions que mes propres paroles, lui "Votre silence en dit long sur votre ressenti, ma chère petite mortelle", je restais dans mon mutisme, j'avais perdu mon sens de la répartie, j'ai toujours étais très forte pour cacher les sentiments qui me dérangeait, mais face à ce dieu cruel, mes pensées n'étais plus cohérente. Il détourne enfin son regard pour ensuite se poser sur le lit à ma gauche, pour l'heure, ce sujet était clos. Il commença à m'expliquer son plan pour demain, au cours de la conversation j'apprends que son frère, Thor est amoureux d'une humaine du nom de Jane, et Loki à l'intention de l'enlever, moi "Pourquoi voulez-vous faire cela à votre propre frère?" lui "J'ai mes raisons", moi "Encore des raisons tordus j'imagine." lui "Ne me chercher pas trop mademoiselle Davis, ou vous pourriez le regretter", je ne repondit donc pas à cette menace. Lui repris son explication sans relever mon regard mauvais, "Mlle Foster est actuellement enfermé dans un bâtiment sécurisé, surveillé par des agents du shield, il y a..." "Attendez!" dis-je, en lui coupant la parole, moi "c'est quoi ça, le Shield?", je pouvais voir son agacement mais il répondit tout de même à ma question, "c'est une agence gouvernementale secrète, qui protège votre monde des menaces que les chefs d'États ne peuvent gérer", moi "comme vous par exemple?", lui "c'est exact", je lève les yeux au ciel face à l'indifférence dont il fait preuve, il continue de m'en apprendre un peu plus sur cette organisation et ses agents, après quoi il me parle d'un sceptre qui étais en sa possession lui confèrent de grands pouvoir, comme celui d'hypnotiser une personne. moi "d'accord mais je ne vois pas trop en quoi je peux vous aider." lui " il y a des rayons dans les murs qui détecte la présence des êtres magique et les neutralise, c'est là que vous intervenez, vous allez couper cette sécurité." moi "comment voulez-vous que je coupe quoique ce soit sans même connaître les lieux ou comment arrêter cet sécurité?" lui "j'ai les plans du bâtiment, un des agents me les a donné lorsqu'il était sous mon contrôle, après quoi je l'ai tué pour qu'il ne puisse pas révéler mes intentions, donc nous n'auront pas de comité d'accueil" moi "Écouter je suis très contente pour vous que vous ayez des hobbies dans la vie, comme celui de faire de la peine à votre propre frère mais je ne veut pas être mêler à ça!" il arque un sourcil et me dit "Vous pensez toujours avoir votre libre arbitre?" moi "Peut-être pas, mais je ne veut pas vous aider à enlever cette femme, tué moi si cela vous chante mais je ne nuirait pas à un autre être humain", il rigole "vous n'avez pas le choix ma pauvre petite humaine" en une seconde il est sur mon lit, son buste collé à mon dos, je peut sentir son souffle sur ma nuque, cela me fait frémir, il pose une de ses main sur mes yeux et l'odeur de sa peau viens chatouiller mon nez, je n'y vois plus rien, il fait noir, mais petit à petit alors que je ne ressent plus la présence de Loki derrière moi et la petite chambre de motel à disparu, mon père apparaît devant moi, il me sourit et m'appelle, ça paraît si réel que je ne peux pas m'empêcher de courir vers lui, malheureusement avant même que je ne puisse l'atteindre et le serrer tout contre moi, mon ravisseur lui attrape le bras et le poignarde droit au coeur, le sang viens éclabousser mon visage, je hurle, mon père s'écroule alors que je n'arrive même pas à le rattraper, je suis en larmes, Nonnn. La vision de cette macabre scène s'estompe dans un halo lumineux pour laisser place à la lumière artificielle du motel et à la présence de Loki près de moi, je sais que ce n'était qu'illusion encore une fois, malgré tout je ne peut calmer ma respiration saccadé, le dieu me chuchote à l'oreille "si vous ne m'aider pas, la mort de vôtre père sera bien plus lente et douloureuse que ce que je vous ai laissé entrevoir et ce sera de votre faute." non, non, pas lui, je ne peut pas laisser ça arriver encore une fois. Je finis par lui dire que je lui obéirai, dans un gémissement plaintif, Loki me gratifia d'un sourire en essuyant une des nombreuses larmes qui coulé sur mes joues et partis s'allonger sur son lit. Après ça les lumières s'éteignit et il n'y eu plus un bruit, si ce n'est celui de ma respiration chamboulé.

Retour au présent:

Cette nuit mes cauchemars étaient si intense que je me suis réveillé au moin cinq ou six fois avant de finalement ne plus trouver le sommeil. Je décidait de me lever, et remarqua par la même occasion que je n'avais plus ni vertiges, ni nausée, quelle soulagement. Après une rapide toilette, je relevai légèrement mon haut afin d'y examinai ma blessure au ventre, la marque était moin boursouflé mais ma peau était encore rougit par le traitement infligé, alors que je commencé à tâter les symboles gravé tout autour des deux serpent, la voix de Loki me fit sursauter, "nous y allons!" je relevai la tête et pu voir son image se reflèter dans le petit miroir face à moi, il avait revêtu ses vêtements d'Asgardien, ceux qu'ils portaient à notre première rencontre et son visage avait retrouvé cette expression froide et indifférente qui le caractérise.