Vingt-huitième chapitre: Sigyn.

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(N.A je dédicace ce chapitre à Lipstickpurple, qui a choisit Amanda Seyfried, (voir image ci-dessus) pour le rôle de Sigyn. Merci encore pour ton idée, gros bisous.)
(N.A: pour me faire pardonner mon retard, je vous ai mis une petite partie du PV de Loki.)

L'atmosphère de la pièce était soudainement devenue très pesante et les secondes de silence qui s'écoulait me paraissait durer une éternité. Je me sentai mal à l'aise dans cette ambiance électrique. Daemir fut le premier à rompre le duel de regards qui se jouait entre Loki et lui, il se tourna vers moi pour me parler .
Daemir: "Je vais vous laisser, je ne suis pas convié au banquet, mais je serai dans ma chambre toute la soirée si vous avez besoin de moi n'hésitez pas à venir frapper à ma porte."
Moi: "Je ne pense pas que ce sera nécessaire mais j'en prend note."
Il me fit un petit sourire timide et en instant je rougit gênait me rappelant sa soudaine déclaration. Il marcha vers la sortie, toujours suivi par le regard méprisant du dieu qui le stoppa à l'embrasure de la porte pour lui chuchoter quelque chose, la réponse de Daemir était à peine audible, je ne discerna donc pas leurs propos, mais au vue de leurs expressions respectives, il ne s'agissait pas là d'un échange courtois. La porte fut brutalement refermé par mon protecteur, et je me retrouvais donc seule avec le dieu de la ruse.
Son expression froide ne c'était pas atténué alors qu'il me devisageait de la tête aux pieds sans même avoir fait mention de mon choix vestimentaire.
Loki: "Que t'a dit le laqué?"
Sa voix était aussi glacial que les traits de son visage.
Moi: "Cela ne te regarde en rien Loki et il s'appelle Daemir."
Je n'avais aucune envie de lui révéler le propos de Daemir, c'était personnel et je me doutais bien qu'il s'en servirait pour l'humilier ou se moquer, cet homme ne méritait pas ce traitement de la part du prince.
Loki: "Si, cela me regarde et je ne comprend d'ailleurs pas pourquoi tu le défend, après tout Daemir ou laqué, quelle différence? Son titre ne lui donne pas le droit à plus de considération de ma part."
Je soufflais exaspéré, la soirée n'avais même pas commencé qu'elle virait déjà à la dispute.
Moi: "J'ignore ce qu'il c'est passé entre lui et toi pour que tu lui voue une telle haine, mais je commence vraiment à en avoir assez de vôtre comportement puéril en ma présence. Je ne suis pas un bien que l'on peut se disputer comme une vulgaire poupée de chiffon, je suis une personne avec un cerveau et des sentiments!"
Loki: "Que t'a t'il dit?"
Il restait borné sur sa question en ignorant totalement mes propos.
Moi: "Je ne te le dirais pas alors cesse d'insister."
Loki: "Très bien. Si tu le prend ainsi."
Il tournait les talons et partis en direction du couloir.
Moi: "Attend, tu ne m'emmène pas au banquet?"
Il se retourna en affichant un sourire faux.
Loki: "Non, mais tu n'a qu'à demander à ce charmant Daemir, il se fera un plaisir de t'y conduire."
Je le regardais étonné et énervé par ce qui ressemblait à une crise de jalousie de sa part.
Loki: "Oh c'est vrai, il n'ai pas convié à cette soirée."
Puis il reparti à l'opposé de ma chambre. Je me suis senti blessé par cet abandon soudain, alors que je n'avais rien fait qui méritait ce traitement. Je refermais la porte brutalement ne sachant trop si je devais me rendre au banquet ou non, après tout j'y avais était convié personnellement sans même la présence de Loki à mes côtés, mais j'avais la sensation que cette soirée avait subitement perdu tout intérêts. La reine allait sûrement me chercher si je ne m'y rendais pas, j'observais donc encore une fois ma tenue dans le miroir et me senti soudainement ridicule dans cette robe censé plaire à cet homme indifférent. Je l'hôtais rapidement et enfilais une robe, qui se voulait apparemment plus tendance à Asgard de couleur bleu rois aux arabesques doré.
Je marche à présent en direction de la musique festive qui envahit le palais et m'arrête à l'encadrement de l'immense porte en bois. Toutes la foule est debout discutant de par et d'autres d'une pièce entouré d'un vaste buffet et de plusieurs banquettes crème et doré où quelques personnes y sont assises et discutent. Je n'ose entrer, l'impression de ne pas être à ma place ne quitte pas mon esprit.
"Apparemment je ne suis pas le seul à être en retard"
Je me retourne vers mon interlocuteur qui se trouve être Thor.
Moi: "Oh Thor je pensais que tu rentrais seulement dans deux jours de Vanaheim?"
Thor: "En tant que futur roi j'ai dû écourter mon séjour pour assister aux festivités, mais je repars demain dans la journée."
Moi: "Ah les obligations politique."
Nous rigolons de bon coeur, puis il regarde ma coiffure interrogatif.
Thor: "Ma mère t'a donné son premier diadème?"
Le diadème! Je l'avais complètement oublié, maintenant que je ne suis plus la cavalière de Loki cela n'a plus aucun sens que je le porte.
Moi: "Hé bien oui, (dis je gêné) en faites j'étais censé aller au banquet au bras de ton frère, mais..."
Je n'ose pas lui raconter toute l'histoire.
Thor: "Laisse moi deviner, il t'a fait faux bond."
Moi: "Pour résumer on va dire ça."
Il me fait un sourire compatissant.
Moi: "J'ai l'air prétentieuse maintenant avec ce diadème sûr la tête."
Thor: "Pas du tout vue que tu accompagne un prince."
Moi: "Je ne pense pas que Loki va changer d'avis."
Thor se penche vers moi en souriant.
Thor: "Je parlais de moi."
Je le regarde étonné.
Moi: "Ça... Ça ne te dérange pas?"
Thor: "Non pas le moins du monde, je dirais même que ça me fait plaisir de rendre service à une amie."
Je souris de plus belle en le remerciant, il me considère comme une amie et cela me touche sincèrement.
Il tend son bras vers moi pour que je le saisisse, puis nous entrons dans la grande salle illuminé de nombreux flambeaux. Plusieurs personnes se tournent vers nous, souriant très largement au prince alors que nous approchons de la famille royale. Odin discute avec son conseiller et un des invités, pendant que sa femme et son cadet se parlent entre eux en se lançant des regards contrit de la part de Frigga et froid de celle de Loki. Lorsque ces derniers se tournent vers nous la reine vient enlacer son fils aîné l'air ravi, alors que Loki reste en retrait me devisageant avec mépris. Frigga se tourne ensuite vers moi et m'incite à m'éloigner légèrement du reste de la famille.
Elle me parle tout bas pour que personnes ne puissent entendre ses propos.
Frigga: "Que c'est il passé? Mon fils n'a rien voulu me dire."
Cela ne m'étonnais guère de la part du dieu. Elle me regardai avec compassion et je décidai de ne pas m'appitoyer sur ce début de soirée désastreuse.
Moi: "Je n'ai moi même pas compris, mais cela n'a pas d'importance, je n'ai pas envie d'essayer de le comprendre, pas ce soir."
Elle me sourit légèrement l'air attristé par ce qu'il se passe.
Moi: "Je voulais vous rendre vôtre diadème, je sais que vous me l'avez donné pour suivre Loki, et même si finalement c'est Thor qui m'a accompagné, je n'ai pas à le garder."
Cette fois son sourire ce fait plus chaleureux.
Frigga: "Je te l'ai offert en premier lieu pour toi, le faîte que tu accompagne mon fils ce soir n'était qu'un prétexte pour te le faire garder."
Moi: "Oooh. Merci."
Nous échangeons un dernier sourire avant de nous retourner vers Thor qui est déjà entrain de rire avec un invité d'a peu près son âge.
Ellipse d'une heure.
Point de vue Loki.
Je parlais avec un de ses politiciens qui se pensais Intelligent, il me conté ses aventures de jeunesse sous mon expression qui se voulait intéressait, le viel homme avait déjà trop bu comme pratiquement l'ensemble des invités. Je ne pouvais empêcher mon esprit de divaguer vers cette humaine qui m'obsède littéralement. Je viens poser mes yeux sur elle et je n'ai aucune peine à imaginer son corps nu sous cette robe qui camoufle ses courbes féminines, rien que de penser à la dernière fois où je l'ai posséder ma respiration se fait plus profonde. Elle est à présent auprès de Thor et de sa cours qui bave d'admiration devant les exploits de ce dernier, sauf ma midgardienne qui se contente de sourire timidement l'air d'avoir l'esprit ailleurs. Les souvenirs de la bouche pathétique de se laqué posé sur sa peau de pêche me rappelle instantanément mon humeur exécrable et pourtant lorsque son regard vient rencontrer le mien je suis comme électrisé, le gris clair de ses yeux me fait perdre toute notion du temps qui s'écoule, je détourne vivement le regard vers le vieu qui continue de jacasser, mon moment d'absence ne l'a même pas interpellé. Cette situation m'exaspère, pourquoi? Pourquoi est elle entré dans mon univers? Dans mon esprit? C'est moi qui l'ai marqué, mais c'est elle qui s'insinue en moi tel un virus dont je ne peux me défaire. Si seulement je ne l'avais pas emmené, si seulement je l'avais tué sur terre dès nôtre première rencontre où était-il déjà trop tard? Est-ce que sa simple présence aurait empêché mon geste sanglant? J'en crève de la vouloir autant à mes côtés, j'ignore comment j'en suis arrivé à ce pathétique besoin, mais il faut que je lui fasse comprendre, il faut que je lui prouve comme à moi même qu'elle n'a aucune emprise sur moi, même si pour cela il faut que je la détruise elle, ainsi que tous les sentiments qu'elle nourrit à mon égard, ceux que je peut lire avec facilité dans ses yeux. Elle n'est qu'une faiblesse passagère et je compte bien m'en débarrasser.

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