D'où vient le mot ALIEN ?

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PDV ERIN









Je sens quelque chose me chatouiller le nez, alors j'y passe mon doigt pour la faire dégager.


Enfin.




Même pas une minute après, mes genoux me grattent, alors je suis obligée, à tâtons d'abord, de le gratter. Bizarrement, je sens une quelque chose s'affaiser sur ma taille. En ouvrant alors un oeil, je constate qu'il s'agit d'un bras, qui me tient fermement, comme ci sa vie en dépendait.



Attendez, un bras ?!




Je suis maintenant bien réveillée. Mes yeux s'habituent enfin à la lumière de la journée, et je me rends enfin compte qu'il s'agit du bras d'Aspen.


Respires Erin, respires.





Nous sommes tous les deux allongés sur les feuilles de bananier qu'on a réussi à cueillir hier soir, et qu'on a donc utilisé en guise de matelas. Je me rappelle qu'il faisait très chaud la nuit, ce qui explique donc pourquoi monsieur est torse nu.




Hier soir, quand Aspen était parti chercher du bois pour faire le feu, je me retrouvais alors toute seule au bord de la rivière, cherchant une idée, sur comment construire un petit lit douillet pour qu'Aspen pouvait bien dormir ce soir là, car oui, je me suis vraiment fais un sang d'encre pour lui. Je m'apprêtais à chercher des grandes feuilles secs, quand soudainement, j'ai vu une petite bête toute riquiqui, et trop mimi qui m'observait depuis un énorme rocher. Mon coeur a littéralement fondu, et donc, je me suis approchée d'elle.





Mais je ne sais plus ensuite ce qui lui a pris, mais en m'approchant de lui, et en voulant le prendre dans mes bras, ce petit con s'est jeté sur mon visage, m'a griffé tel un chat à qui on n'a pas nourri depuis un siècle, avant de se jeter sur mon paquet de cookies. Hélas, je ne pouvais donc rien faire, car il s'est volatilisé avec ce qui nous restait de nourriture.







Leçon du jour: méfiez vous des apparences !







Heureusement qu'Aspen ne m'a pas prise pour une folle hier, quand je lui ai raconté cette terrible agression. Il s'est contenté de me faire un câlin, et m'a rassuré que tout allait bien. D'ailleurs en y pensant, il a vraiment été très gentil hier soir. Il était si souriant, si doux envers moi, comme ci il avait oublié que j'ai failli causer sa perte hier soir.





Je pousse un long soupir.

Je ne peux vraiment pas bouger avec son bras qui me tient comme un doudou. Si quelqu'un nous voyait, il pourrait bien se faire, mille et une idée.




— OHÉ ! Y A QUELQU'UN ?!





Et merde.








Sans plus me soucier du sommeil d'Aspen, je me redresse brusquement, et dégage son bras qui s'est carrément accroché à moi. Enfin, j'essaie de le dégager, car comment vous dire que sa gourmette s'est accrochée à mon pantalon.




— ERIN !!!!!

— ASPEN !!!!

— OÙ ÊTES VOUUUUUUUUUUUUS ?!







Au fur et à mesure que les voix commencent à s'approcher, mon stress ne fait que s'accentuer. Aspen dort toujours à poing fermé.


— Aspen...l'appelé-je en faisant attention à ce qu'on ne m'entende pas.

ERINOù les histoires vivent. Découvrez maintenant