Union corps et âme

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PDV ERIN










— C'est fini entre nous ! Je me casse !

— Attends je peux tout t'expliquer ! Erin ne me fais pas ça !

Je lui balance un oreiller à la figure, ramasse mes affaires et sort de la chambre.

— Erin ! hurle-t-il. Reviens je peux tout t'expliquer ! Arrêtes donc d'agir ainsi bon sang !

Je bouche mes oreilles à l'aide de mes doigts, sort du chalet et marche d'un pas déterminé vers celui de devant. La porte du chalet derrière moi vient de claquer, ce qui m'indique qu'il vient de me suivre.

Alors que je m'apprête à toquer à la porte, des bras me saisissent subitement la taille et me soulève comme un sac à patate.

— Lâches moi ! hurlé-je en agitant mes jambes dans tous les sens. Lâches moi je t'ai dit !

— Arrêtes de crier, tu vas attirer l'attention.

— Non ! Aspen si tu ne me lâches pas je te préviens je vais crier !

— C'est pas déjà ce que tu fais ?

Je prends une grande inspiration, m'apprête à lâcher l'un de mes cris les plus majestueux, mais il plaque sa main sur ma bouche.

— Écoutes, on va régler ça dans ma chambre, ok ? Personne ne quittera personne, tu respires un grand coup, je vais t'expliquer , donc quand j'enlèverai ma main tu restes sage, ok ?

Je hoche la tête en me calmant. Il enlève sa main, mais ressert son emprise.

C'est le moment ou jamais ...

— AU SECOURS ! CET HOMME ME VIOLE !

— Putain.

J'essaie de me dégager, mais il est plus fort que moi. Il me porte maintenant sur l'un de ses épaules, tandis que la porte dernière nous s'ouvre sur Dylan.

— C'est quoi ce bazar ?

Aspen se tourne vers elle, et aborde un sourire désolé.

— Désolé, juste une petite dispute.

— Vous allez restez longtemps là à brailler comme des mômes ? Je suis en train de méditer.

— Dylan aides moi ! Cet homme est un vrai tyran !

— Je t'avais prévenu donc débrouilles toi. Bon dégagez maintenant.

— Oui oui ! répond Aspen en se dirigeant vers son chalet. On allait justement partir !

— DYLAAAAAAAAAAAAAAAN ! pleurniché-je, avant que la porte ne se ferme pour de bon.



Aspen se dirige à grande enjambée vers sa chambre, moi toujours sur son épaule comme une serviette de bain. Il me balance sur son lit, et je me précipite pour me redresser, mais le voilà aussi qui se balance sur le lit, m' écrasant au passage. J'essaie de le pousser, mais il saisit ma main, me plaque fermement et me regarde droit dans les yeux.

Je ferme les miens.

— Ouvres tes yeux.

— Non, t'es trop laid. Je ne veux pas les abîmer.

— Oh je croyais entendre le contraire l'autre nuit quand on-

— Shut tais toi ! m'exclamé-je en lui lançant un regard menaçant.

Il sourit de toutes ses dents, et me fais un clin d'oeil.

Ah merde.

J'ai ouvert mes yeux.

ERINOù les histoires vivent. Découvrez maintenant