Chapitre 1

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Une soirée.

Un regard.

Ce regard...

Ce mariage s'est bien passé.

Il est 23h09.

Debout depuis 05h du matin, je viens de terminer de servir le dernier invité au buffet.

Assez original de proposer à une clientèle assez aisée de marcher pour avoir à manger.

Ca en fera redescendre certains sur terre.

Étonnamment, ça en a amusé beaucoup.

Nous ne venons vraiment pas du même monde.

"... : Lylya s'il vous plaît! Toutes mes excuses, il y a des retardataires! Pouvez-vous faire deux assiettes pour deux affamés? Ils ont l'air d'avoir eu une journée plus que chargée!"

Je prépara donc deux assiettes en m'appliquant, car si Enrich me demande cela, c'est vraiment qu'il veut faire bonne impression.

Après avoir ajouté la dernière touche à mon œuvre (oui j'adore dresser de belles assiettes), je m'empressa de le suivre au fond du jardin.

"Enrich : Messieurs, nous sommes si ravis de vous avoir parmi nous! Merci pour cet effort, si précieux, qui fait véritablement honneur à cet événement.

... : Pourquoi tant de manière Enrich, dit un homme aux cheveux roux, nous nous connaissons depuis trop longtemps maintenant pour encore nous fatiguer avec ce protocole ridicule!"

L'homme à ses côtés sourit malicieusement.

"Enrich : Toujours avec plaisir, ne vous en déplaise! Voici (se tournant vers moi), Lylya s'il vous plaît."

Je m'approcha donc.

"Enrich : Merci de faire honneur au buffet de notre fabuleuse cheffe de ce soir. Vous m'en direz des nouvelles.

Moi : (narguant Enrich) Ces messieurs seraient plus à l'aise en s'installant ici (je leur fis un signe de tête pour qu'ils s'asseyent).

...: Vous avez manqué à vos obligations Enrich, dit, en riant l'homme aux cheveux roux."

Ils obtemperèrent et s'asseyèrent à la place indiquée, amusés.

"Enrich : Ne vous en déplaise Ashton, Lylya, ici présente, ne fait qu'apporter une touche de raffinement à votre installation devenue trop "classique" de ma part, n'est-ce pas?"

Ils rirent de bon coeur.

Je leur tendis leurs assiettes respectives avec mon plus beau sourire professionnel.

L'homme aux cheveux roux me remercia.

Celui à ses côtés, quant à lui, me dévisagea.

Ce regard.

Il me dit quelque chose...

"Enrich : Merci Lylya.

Moi : A votre service. Messieurs, régalez-vous!" leur dis-je avec mon plus beau sourire avant de faire volte face et m'en aller, sans attendre de voir leur réaction.

Je suis sûre de les avoir déjà vu...

Surtout le brun aux yeux bleus qui ne m'a pas lâché du regard un instant.

Lui aussi semblait avoir percuté la même chose que moi.

Je me rendis directement en cuisine.

Ma sœur, Samantha, se précipite vers moi, à deux doigts de me sauter littéralement dessus.

NOUS NE FORMERONS QU'UNOù les histoires vivent. Découvrez maintenant