Chapitre 34

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"Dorian : Elle est là mon cœur."

Il sortit le boîtier de sa poche et me prit tendrement la main.

"Moi : Pourquoi tu l'as retiré mon amour?

Dorian : Vu les circonstances, j'ai préféré la garder."

Je lui caressai la joue pour tenter de l'apaiser.

"Moi : (murmurant) Tu as l'air si inquiet boo..."

Il me fit un baise main et resta quelques instants les yeux fermés, avant de baisser la tête, ma main enfermée dans la sienne.

"Moi : (inquiète) Boo ça va?"

Il acquiesça de la tête, en restant dans la même position.

Je restai silencieuse, lui laissant le temps de se reprendre...

Qu'est ce qui s'était passé durant ces 48h?

On m'avait vraiment drogué?

Mais comment...

Pourquoi???

Dorian se redressa.

Il me lâcha la main pour ouvrir le boîtier et me remettre délicatement la bague de fiançaille à mon annulaire gauche.

Les battements de mon cœur s'accélèrent subitement, au travers de ce geste si tendre, si amoureux, si affectueux, de l'homme que j'aime.

"Dorian : Tu n'imagines pas à quel point j'ai eu peur... A quel point je t'aime... A quel point j'ai hâte que tu deviennes aux yeux de tous Mme FERGUSEN..."

Il me fit un merveilleux sourire qui me fit fondre...

"Moi : (répétant rêveusement) ... Mme FERGUSEN...

Dorian : (sourire) Ça te va bien.

Moi : (rires) ... Lylya FERGUSEN... (en montrant ma bague) Bonjour, je suis Mme FERGUSEN.. (plus appuyé) "Mme FERGUSEN" (rires)

Dorian : Tu veux garder ton nom de jeune fille?

Moi : Pas du tout!!! (rires) Chacun fait ce qu'il veut, bien sûr. Je veux, moi, que tout le monde sache que tu es "mon homme", que tu es à "moi" jusqu'à "ton nom", "ta famille", même "ton héritage" (fou rires). Tout ce qui te concerne me concerne. (après réflexion) Tu veux faire un contrat de mariage?

Dorian : Je ne sais pas encore... Je préfère être franc avec toi là-dessus. Mes parents sont réticents par rapport à certaines choses...

Moi : Et toi?

Dorian : J'ai confiance en toi.

Moi : (après réflexion) Ça ne me dérangerait pas."

Il parut surpris.

"Moi : Je ne compte pas divorcer. Je sais, enfin... J'espère que toi aussi... Disons que cela ne me gênerait pas que l'on ne mette pas tout en commun."

Il m'observait en silence, passant son pouce près de ses lèvres, en pleine réflexion.

Heureuse de voir qu'il me fait toujours de l'effet, après ces 48h de flous total.

Tellement beau mon futur mari!

"Moi : Tu sais, je suis heureuse qu'on se soit rapproché avec ta famille. Je peux tout à fait comprendre qu'ils veuillent, malgré tout, te protéger. Tu es leur fils unique après tout.

Et vu ce qui se passe aujourd'hui, même en tant que croyant, ils ont le droit d'exiger certaines choses puisque, après tout, ils sont quand même à l'origine d'une grande partie de ton héritage! (rires)

NOUS NE FORMERONS QU'UNOù les histoires vivent. Découvrez maintenant