Chapitre 10

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Je venais de trouver la salle d'entraînement que m'avait indiqué Ashton.

Il est vraiment sympa.

Il n'a pas cherché à me poser de questions ou quoi que ce soit.

Je suis sûre qu'il en sait des choses, sur son patron.

C'est marrant d'ailleurs que Dorian ait choisi un homme comme assistant personnel...

Dans tous les cas, c'est tout à son honneur.

Ashton présente extrêmement bien.

Il est anglais.

Il représente la classe britannique à lui seul.

Je n'étais même pas prêt de la porte que j'entendais déjà le bruit des coups que donnaient Dorian...

Enfin.

Maintenant, je le vois.

Dorian...

Il était concentré à enchaîner des mouvements dans un sac de frappe.

Il a énormément de force.

Je savais que la boxe était un sport physique...

Je ne me doutais pas une seconde qu'il en avait autant...

Il se retourna brusquement.

"Dorian : Qu'est ce que... Comment es-tu entrée?"

Je haussai les épaules et avançai dans la pièce.

"Moi : Tu as bientôt terminé?"

Je crus deux secondes l'avoir déstabilisé.

"Dorian : (froidement) Nous n'avions pas rendez-vous il me semble."

Il se repositionna face au sac et reprit ses enchaînements.

Ça ne pouvait pas commencer plus mal...

Je ne bougeai pas.

Quelques minutes plus tard, il s'arrêta et retira ses bandes de boxe.

"Dorian : Il y a une urgence? Quelque chose que je dois signer?

Moi : Non..."

Il rangea quelques instruments, puis passa près de moi, sans même me regarder.

"Dorian : Tu peux aller à mon bureau. Je t'y retrouverai."

Et il disparut je ne sais où.

Je me rendis donc à son bureau.

Qu'est ce que je vais bien pouvoir lui dire?

Rien que de le voir déjà...

Mais il est si distant, si froid à mon égard...

Je regardai son tableau "Tout est possible à celui qui croit".

Je veux y croire.

J'y crois.

Je vais y arriver...

Il me rejoint 15 minutes plus tard.

Il pénétra dans le bureau sans un regard.

Il s'était lavé et changé.

"Dorian : Je t'écoute."

Il a cette fâcheuse habitude de toujours aller droit au but.

"Moi : On peut s'asseoir?

Dorian : (froidement) Ça ira, merci."

Ma gorge me chauffait.

NOUS NE FORMERONS QU'UNOù les histoires vivent. Découvrez maintenant