Chapitre 38

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"Leandro : Que vas-tu faire Beleza?"

Je réfléchis un instant.

"Moi : Leandro... Merci... Merci pour tout. Tu es quelqu'un d'exceptionnel.

Tu as beaucoup à offrir. Je suis heureuse du chemin que l'on a pu parcourir ensemble.

Je suis heureuse d'avoir pu contribuer à cette prise de conscience.

Je suis heureuse si, aujourd'hui, tu te sens prêt à t'engager.

Je serai toujours là pour t'encourager. Pour t'engueuler aussi, surtout!! (rires).

Tu sais à quel point je t'aime et à quel point tu es important pour moi..."

Je serrais fort ses mains dans les miennes.

"Moi : Si tu aimes vraiment Dieu et que tu veux vivre un amour hors du commun : ne le fais pas pour moi. Ne le fais pas par rapport à moi. (Silence)

Fais-le pour toi. Fais-le pour Raphael."

Il baissa la tête.

"Moi : Je suis désolée si, par mon attitude ou par mes paroles, je t'ai induit en erreur...

Je te demande pardon si, durant ces épreuves difficiles ou tu as été là, j'ai plus pensé à moi et au bien-être que j'avais à tes côtés, qu'à tes sentiments..."

Long silence.

Il me prit dans ses bras.

"Leandro : (murmurant) Dorian a beaucoup de chance.

Moi : (rires triste) Ça c'est un autre problème.

Leandro : (sourire en coin) Ça m'arrache le cœur de dire ça Beleza, mais, c'est vrai...

Dorian t'aime vraiment... C'est quelqu'un de bien Beleza. (Silence)

Je vois cette... étincelle... dans son regard quand il te voit...

Moi : (surprise) Comment ça?

Leandro : Laisses tomber... Rien d'important... Tu vas descendre le voir?

Moi : ... Tu veux que je m'en aille?

Leandro : (surpris) Non! Et pour les fêtes? Qu'est ce que tu ferais?

Moi : ...Ne t'inquiètes pas... "

J'essayais de me convaincre moi-même en même temps.

"Leandro : Non... Beleza restes."

Moi : Je ne veux pas que ta mère ou ta sœur aient encore des idées nous concernant...

Leandro : ...Je comprends. (Silence)

Mais ma famille serait encore plus déçue si tu t'en allais maintenant. Je ne veux pas que tu fuis à cause de moi. Tout est clair maintenant."

Silence.

Était-ce de la gêne tout à coup?

"Leandro : Merci pour tout ce que tu m'as apporté. Merci de ne m'avoir jamais laissé tombé Beleza. Tu m'as apporté... Tellement..."

On se prit une nouvelle fois dans les bras.

"Leandro : J'ai l'impression que cette fois... c'est...

Moi : ...Différent?"

Il acquiesça de la tête.

Mon téléphone continuait de s'éclairer, par les appels de Dorian, qui, décidément, ne voulait pas lâcher l'affaire.

NOUS NE FORMERONS QU'UNOù les histoires vivent. Découvrez maintenant