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9h30
Alors que l'équipe n'était même pas encore arrivée à destination, le match s'annonçait déjà très mal. Hinata venait de vomir son petit déjeuné sur Tanaka.
Quand ils furent descendu du mini bus, le plus jeune s'excusa à maintes reprises au près du seconde année qui ne cessait de le rassurer. Miyuki, elle, se préoccupait de l'état d'Hinata, elle comprenait qu'il pouvait être stressé mais à ce point ça devenait inquiétant. Son appréhension pour l'état du plus jeune lui avait presque fait oublier cette sensation dans son estomac, comme s'il se retournait. Au final, elle se disait qu'elle angoissait pour des choses bien futiles à côté de Shoyo.
Elle fut sortit de ces pensées par les cris de Kageyama qui voulait mettre un claque au rouquin pour qu'il se reprenne. Elle n'y fit pas attention, les autres s'en chargeraient très bien et s'avança pour rejoindre Kiyoko.
Elle leva les yeux, yeux qu'elle avait laissés divaguer sur ses chaussures pour regarder le bâtiment en face d'elle. Miyuki le connaissait comme si c'était son propre lycée mais cette fois-ci il lui paraissait tellement different. Karasuno et Aoba Josai étaient rivaux. C'est pourquoi les signes de mains qu'on lui faisait, les bonjours qu'on lui lançaient, l'a mettait mal à l'aise en présence de ses camarades. Pourtant elle répondit à chacun sans exception gênée, certes, mais poliment.
Ce qui était bizarre par contre et qui lui fit froncer les sourcils quand elle entra dans le gymnase c'est qu'elle ne vit pas Oikawa, nulle part. À l'inverse, elle vit au loin Iwaizumi et cette fois-ci c'est elle qui lui fit un signe pour lui dire bonjour. Il arrêta de s'entraîner et à la grande surprise de Miyuki il s'approcha d'elle.
— Ça va? demanda-t-il comme s'il savait que ça n'allait pas. Il l'a connaissait mieux qu'elle ne le pensait.
— Hum, répondit-elle seulement en forçant un sourire.
— Miyuki! l'appela Sugawara lorsqu'il fut entré dans le gymnase. Elle se tourna vers lui.
— J'arrive!
Elle reporta son attention sur Iwa et lui adressa un petit sourire en haussa les épaules. — Je dois y aller.
Elle fit ensuite un signe aux autres membres de l'équipe adverse avant de rejoindre ses propres coéquipiers. Arrivée aux côté de son ami au cheveux gris, elle se sentit un peu plus détendue.
— C'était lui? lui demanda Suga à voix basse.
Elle le regarda avec incomprehension.
— Lui? Lui qui?
— Celui avec qui tu viens de parler, c'est celui que tu as engueulé au téléphone?
— Oh, non, lui je ne l'engueulerai jamais, c'est plutôt l'inverse d'ailleurs.
