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21h04
Miyuki écarquilla les yeux et sauta au coup de sa grande sœur pour une nouvelle étreinte qui révéla le gros manque de la plus jeune quand au fait que Tami soit à l'université à Tokyo.
— Grande sœur! Qu'est-ce que tu fais là? s'exclama-t-elle se détachant de son ainée.
— Eheh moi aussi je suis contente de te voir, rit doucement Tami heureuse de la réaction de Miyuki. J'ai quelques jours avant la reprise des cours alors je me suis dit que ce serait bien de passer la semaine avec ma petite sœur.
Elle lui sourit doucement et lui ébouriffa les cheveux avant de la prendre par les épaules et de se diriger vers le salon. Cette brève interlude en avait fait presque oublier à Miyuki la présence de ses parents et ce qui l'attendait.
— Voila pourquoi tu aurais dû nous prévenir que tu ne rentrais pas, lança sa mère les yeux rivés sur sa tasse de café derrière le bar de la cuisine sans lui accorder un seul regard.
Miyuki tiqua à cette remarque et perdit son tout récent sourire.
— Vous saviez très bien que je passais la soirée avec Tooru ce soir, rétorqua-t-elle d'un ton posé de quoi surprendre Tami qui l'avait bien sentit se crisper.
Sumio, son père, soupira en baissant les yeux puis il releva son regard sévère vers sa fille qui, elle, le fixait droit dans les yeux sans flancher.
— Je ne sais pas ce qu'on va faire de toi.
— Comment ça? demanda Tami en resserrant sa prise sur les épaules de sa cadette. Celle-ci leva son regard sur elle, un regard bienveillant, lui intimant que ce n'était rien de grave.
Etsuko, leur mère, contourna le bar et vint vers les deux sœurs. Elle caressa doucement la joue de Tami un sourire maternel fendant ses lèvres. Tami fronça les sourcils quand elle s'approcha ensuite de Miyuki en la regardant avec déception. La plus vieille des deux sœurs ouvrit alors la bouche afin de comprendre le comportement de Etsuko mais celle-ci la prit de court en déclarant tout en tournant le dos à ses filles
— Heureusement qu'on a deux filles totalement différentes.
Leur père s'avança lentement vers ses filles sans prendre en compte la colère visible montante en Tami. Miyuki elle demeurait impassible les yeux encrés dans le prunelles de son père. Celui-ci continua :
— D'un coté nous avons notre magnifique Tami, future avocate, toujours très gentille, avec des amis respectable et un rêve digne d'intérêt. Et d'un autre coté nous avons Miyuki, exécrable, condescendante, sans avenir et avec des relations amicales discutable qui nuisent à la parfaite petite fille que nous avions autrefois élevé.
