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19h30
Après quelques jours, des tourments non résolu et des sentiments incompris, la jeune fille s'était vite réintégrée dans son groupe d'amis prétextant une soudaine baisse de sa batterie sociale. Ses amis n'avaient pas cherché plus loin, ne voyant aucune possibilité qu'elle leur ait menti, et lui avaient dit de ne pas s'inquiéter pour ça.
Beaucoup de choses s'étaient passées durant ces quelques jours à faire cavalier seul. Nishinoya et Asahi était revenus au club et un nouvel entraîneur était arrivé, le petit fils du choach Ukai. Cela dit, la présence de ce coach n'avait pas effacé le nombre de conneries que faisaient Nishinoya, Tanaka et Miyuki.
Le nouvel arrivant n'avait, au départ, pas comprit pourquoi la lycéenne était présente aux entraînements alors le professeur Takeda lui avait expliqué et il n'avait pas fait de reflexion quant à sa présence.
C'est en chantonnant l'une de ses musiques préférées qu'elle passa les portes du gymnase l'air enjouée sans raison particulière. Aujourd'hui avait été un meilleur jour que les précédents ce qui lui suffisait à sourire un peu plus.
Les bruits des baskets crissant sur le parquet s'étaient fait plus intenses depuis le match d'entraînement contre Aoba Josai, les principales raisons étant le futur match d'entraînement contre le lycée Nekoma et le tournois interlycée qui approchait à grand pas et donc le désir des joueurs d'écraser Oikawa et de renforcer leur jeu.
— Salut tout le monde, dit-elle avec un grand sourire.
— Miyuki-san!
En un rien de temps Nishinoya était devant elle. Ils se tapèrent dans les mains et firent un mouvement de main de leur invention avant que la plus vieille ne dise :
— Mon libéro préféré.
Le garçon fronça les sourcils et planta ses poings sur ces hanches.
— T'as d'autre libéro?
— Non, que toi. Promis.
Miyuki planta alors un baiser furtif sur la joue du plus jeune avant de partir rejoindre son amie, Kiyoko, en riant légèrement. Derière elle, le libéro et Tanaka dysfonctionnèrent en pointant la joue du plus petit et en hachant leur mots ne finissant pas leur phrase.
— Tu ne devrais pas faire ça, dit Shimizu posément en posant des feuilles sur la table.
— Pourquoi ? Miyuki pencha la tête sur le côté un air enfantin peint sur le visage, plein de malice. Tu ne serais pas jalouse par hasard?
Comme si elle était perturbée, la noiraude releva la tête un peu trop précipitamment ce qui arracha un sourire satisfait à Miyuki.
