chapitre 14

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L'amour c'est l'aile de l'âme qui nous élève au-dessus des vicissitudes de la vie.

Antonio PELLETIER

Je pensais être seul avec mes pensées dans mon lit, prenant du temps à réaliser ce qui s'était passé au paravant

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Je pensais être seul avec mes pensées dans mon lit, prenant du temps à réaliser ce qui s'était passé au paravant.
Jimin et Ian m'avaient un à un embrasser en moins de dix minutes.
C'était quelque chose d'inimaginable.
Au grand jamais je n'aurais ou le voir venir. Après tout, ils se courent derrière et moi je suis sur le le trottoir d'en face. N'interférant pas leurs courses.

C'est étrange de ce dire que, mon ami avec qui j'ai fait du rugby, j'ai fait des sorties nocturnes, dans des cinémas, des bars, des restaurants, avec qui j'ai fait des blagues à ses amis mais aussi eu des conversations profondes, m'avait embrassé sans sentiments, en signe de vengeance ou de colère.

Et de l'autre côté de la rive, Jimin m'avait embrassé. Celui qui a été mon premier ami dans cet école, avec qui j'ai passé la majorité de mes journées, avec qui j'ai rencontré beaucoup de personnes et d'endroits. Mais surtout celui que j'avais développé des sentiments pour, celui qui me donnait tant de tourments et de joie, de chagrin et de rire, de colère et d'amour. Il m'avait embrassé et je ne savais pas vraiment pourquoi. Il n'y avait aucun contexte, aucun contact, aucune demande ou consentement et il l'avait fait.
Un soir, lors d'un de ces nombreux appels que nous avions passés à faire des devoirs, tenus compagnie pour aucune raison très apparente ou pour se vider l'esprit, il m'avait dit « Comment veux-tu oublier tes sentiments pour quelqu'un si tu la vois tout les jours?»
Accompagné d'un « Si tu veux vraiment vérifier tes sentiments envers quelqu'un, il faut qu'il y ait un certain contact. Lui tenir la main, lui faire un câlin, ou même l'embrasser. Et tu verras ce que cela fait. »
Il avait raison sur toute la longueur. Et malheureusement, ce baisé volé avait confirmé ce que je ressentais. Le papillon qui m'embêtais quelques secondes au paravant, avait tout ses frères et sœurs dans le bas de mon ventre, se battant pour trouver une sortir.

Mon téléphone fit le bruit d'une notification, chose qui était rare parce qu'il était bien trop souvent en silencieux. Ce que je peux dire c'est que si je le perds, je suis à 99% foutu.

Il prit de ses longs doigts -comparé à ceux de Jimin, son téléphone, regardant qui était la dernière personne à lui avoir envoyé un message. C'était de la part du petit homme aux petites mains.

Salutation mon cher Kook.

Ahah salut!

Tu es occupé ?

Non du tout.


Jungkook attendit deux minutes figé devant son écran de portable avant que celui-ci se mit à vibrer d'un appel entrant.
Jimin aimait personnellement les appels avec tout le monde, un peu moins avec sa mère, mais quand même.

Aime moi, je te fuis toi  JikookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant