Chapitre 19

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Le temps passe et je ne comprends toujours pas comme est constitué la vie

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Le temps passe et je ne comprends toujours pas comme est constitué la vie.
Pendant une période, tout se passe bien, aucun soucis, que des bonnes nouvelles, de bons moments, des souvenirs mémorables.
Plus d'un coup c'est la décadence.
On reçoit un coup de la vie et ça devient de pire en pire. On plonge dans un enfer profond et on est mal. On se demande quand est-ce que la vie nous achève. 

Tout s'est passé si vite. Trop vite.
J'avais vue ma relation avec Jessica gravement se dégrader. On commençait à se prendre la tête pour des choses bêtes et futiles. Pourtant ça ne nous ressemblait pas.
J'avais l'impression qu'elle se foutait de moi. Qu'elle s'était lassée de moi. Qu'elle ne me trouvait plus à son goût.
Et pourtant, je ne pouvais m'enlever de la tête toutes les fois où l'on s'était embrassé, était que tout les deux et aimer notre seule présence. J'avais enfin l'impression que nous deux ça allait se concrétiser. Que c'était quelque chose de sérieux. Qu'elle pouvait possiblement m'aimait.

Vient le moment de la désillusion.

Je l'avais vue avec un autre. Quelqu'un qu'elle considérait comme son meilleur ami.
Dans ce couloir étroit. Là où personne ne devait les voir.
J'y étais dans ce couloir, derrière le lycée.
Je la cherchais. Je voulais lui montrer la nouvelle connerie que j'avais trouvé.
Et elle se mit sur la pointe des pieds, se rapprochant dangereusement de lui.
Elle aurait pu le recoiffer. Lui mettre un collier.
Lui dire un secret.
Elle l'avait embrassé.
Elle l'avait embrassé comme moi je l'embrassais.
Fougueusement afin de lui partager ses sentiments.
Mais elle ne l'embrassait pas comme elle m'embrassait.
En voyant cette scène, je me rendis compte que ça faisait un moment qu'elle se contentait que de me rendre ces bisous, baisé, échanges.
Plus le temps passait et moins elle mettait d'entrain.

Je lui avais demandé ce que ça signifiait pour elle. Elle m'avait répondu quoi? Que ça ne signifiait rien. Il ne comptait pas pour elle. Alors comme un abruti j'étais resté près d'elle. Même si elle n'avait pas l'air de vouloir.
Elle commençait à prendre de plus en plus de temps à répondre à mes messages.
Un jour elle avait répondu qu'une fois à mes messages.
Le lendemain elle me disait fièrement qu'elle était allée faire ses ongles. Vous prenez donc une journée entière pour faire vos ongles?
Elle se foutait clairement de moi.
Les moments où j'avais droit à plusieurs messages de sa part, elle se faisait un plaisir de me rabaisser. Dire que je n'étais pas quelqu'un d'exceptionnel, que je n'avais rien de spécial, que je n'allais rien lui apporter dans la vie futur.
Elle me critiquait ouvertement et en riait.
Me dévaloriser, jouer sur ce qui me blessait le plus, notamment l'éloignement que j'ai avec ma famille, mon sentiment d'être seul, mon mal être. Utiliser ses faiblesses contre une personne, qu'est-ce que c'est méprisable.

Je lui avais dit qu'une seule chose. Ne trouvant rien d'autre à dire.
« Tu n'es pas une star, encore moins la plus populaire. Tu devrais revoir ton comportement ou tu deviendras ces personnes que tu détestes tant. »
N'ayant eu aucune réponse, je pensais qu'elle réfléchissait.
Quelques jours après, j'avais remarqué que l'on ne se suivait plus sur Instagram. Chose qui était bizarre. Je ne me souvenais pas de l'avoir unfollow.  Sur le moment je ne savais pas quoi dire. On me disait que c'était étrange. Que je devais lui demander. Alors je fus. Mais par instinct, je regardais sur les autres réseaux sociaux si nous étions toujours liés. Snapchat bloquer, messages normal/ iMessage bloquer, Twitter bloquer. Même sur facebook, ce réseau social que plus personne n'utilise elle m'avait bloqué.
Elle n'avait pas démenti, elle n'avait pas cherché d'excuse ou autre. Elle m'avait bloqué pour ce que je lui avais dit. Pour si peu.

Aime moi, je te fuis toi  JikookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant