Chapitre 4

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Une semaine après l'incident des vélos avec Jimin, nous avions passé beaucoup de temps ensemble

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Une semaine après l'incident des vélos avec Jimin, nous avions passé beaucoup de temps ensemble. Parc, skate, centre commercial, manger, école; nous étions devenu de très proches amis.
Il avait proposé qu'on aille au skate park pour regarder les étoiles, allongé sur une rampe.
Rien ne me faisait plus plaisir que d'y aller.

Avant de sortir de ma chambre, je me regardai encore une dernière fois devant le miroir afin de sortir avec aucun défaut.
Mon jean, mon sweat à capuche noir, mes baskets blanches, tout était nickel. Il me restait juste à prendre mon paquet de malboro et mon briquet sur ma table de chevet et j'étais parti pour rejoindre Jimin.


Arriver sur place, il était déjà là avec son vélo -cette fois-ci pas rouillé, et avait déjà choisi la rampe sur laquelle il voulait admirer les étoiles. Son vélo qui était au pied de la vague, avait sur lui un pull noir vans au-dessus.
Il était habillé d'un short gris et d'un haut de la même couleur, avec ses éternels vans et son téléphone en main sélectionnant une nouvelle musique qui ne jouait pas trop fort ni trop faiblement.
Lorsqu'il me vit arriver vers lui, son sourire s'empara de son visage au point où son regard avait disparu.
Il se déplaça de sorte à ce qu'il y avait de la place pour moi à ses côtés.
N'était nécessaire aucune salutation vue que nous étions ensemble encore toute la journée.
Alors qu'il était encore assis les jambes en papillon, je m'allongeai directement, une main derrière la tête et une main sur le ventre.

« — T'aimes regarder les étoiles toi? demanda Jimin

— Beaucoup, même si avant j'en avais pas l'occasion de les regarder comme ça.

— C'est très rare que je vienne ici aussi. J'y viens lorsque Jojo s'en vas.

— Jojo?

— Ouais ma mère.

— Jojo la barjo.

— AH. Je dois dire que... Même si c'est ma mère, celle là elle était drôle. Ça lui va bien.

Jimin s'était dressé pour pouvoir lui aussi s'allonger côte à côte.

— En disant Jojo la barjo, je vois la femme qui me cours derrière, alors que je sors de la salle de bain et que je suis encore nu et avec un balai elle essayait de me frapper parce que j'avais laissé un verre dans ma chambre.
Ou le moment ou elle me lance le verre en verre dessus. Ou quand je m'enferme dans les toilettes en essayant d'appeler la police car elle a complètement peter un câble. Tout ça parce que quatre heures auparavant, mon père l'avait recalé.  riait-il

— Ah.. Ah c'est... très drôle ?

— Désolé, j'avais oublié que les gens qui n'avaient pas de trauma ne comprenait pas le fait d'en rire.

Aime moi, je te fuis toi  JikookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant