chapitre 26

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*pdv Jackson*

Je suis un imbécile. Pourquoi j'arrive pas à rester loin d'elle ? J'ai tenue seulement quatre jours cette fois-ci. Ses petits yeux bleus remplie de larmes m'ont fait tellement de peine. Je ne veux pas la faire souffrir, et je ne veux pas souffrir à nouveau.

J'aurais du partir quand je le pouvais encore. Je ne sais même pas pourquoi je lui est dit pour Stan. Comme à mon habitude, je compose le numéro de Stan en espérant une réponse. Ses parents se sont habitués à mes appels, ils laissent le répondeur se déclencher. Je glisse une clope entre mes lèvres et l'allume, je ne fume pas régulièrement. Le répondeur retentit et sa fameuse messagerie résonne dans mes oreilles :

Vous êtes bien sur le répondeur du séduisant et beau Stan, je vous rappellerez si j'en ait envie. Laissez un message mais je ne l'écouterais sûrement pas.

J'esquisse un sourire nostalgique et raccroche. Je tire sur ma clope et garde quelques instants la fumé en bouche. Je la recrache et elle s'éparpille  dans l'aire polluer de ma chambre.

- Je t'avais dit quoi la dessus Jackson ?

Je me retourne et aperçois mon père. Je ne répond pas et regarde à nouveau devant moi en continuant ce que je faisais.

- Éteint moi cette merde, ça te bouffe Jackson.

- Excuse-moi de te décevoir. Dis-je ironiquement.

- Jackson-

- Je ne veux pas de ton entreprise. Je ne veux pas de ton mariage et je ne veux pas faire semblant d'être heureux alors que tu rates ta vie.

- Jackson stop ! Je ne rates pas ma vie ! J'ai un fils magnifique, une magnifique maison, une entreprise qui marche très bien et une femme qui m'aime ! Tout ce que tu as toi c'est ton orgueil et une liste de conquêtes d'un soir que tu regretteras plus tard ! L'entreprise tu l'as récupéreras, je ne l'a voulait pas non plus à ton âge et regarde où j'en suis !

- Je préfère finir chômeur que d'avoir la même vie que toi ! C'est même pas une femme que t'as c'est un monstre.

- Je t'interdis de parler de ta mère comme ça. Elle t'a élevé et elle t'a aimé-

- Sans doute un peu trop aimer à ce niveau là. Pour moi, je n'ai plus de mère.

J'écrase ma cigarette dans le cendrier et sort de la chambre. Je pars dehors et m'assieds dans le fond du jardin. J'essaye de me rappeler de choses positives de ma vie, de souvenirs avec Stan. Mais je n'aperçoit que son sourire, bon sang sort de ma tête Sonia. Je me lève et passe à travers le salon où tout le monde y était.

- Je vais en ville voir quelqu'un. Dis-je sans leur laisser le temps de répondre.

Je passe la porte et monte dans la voiture. Je file en direction du pub dans une rue assez mal fréquentée dans le quel j'avais l'habitude d'aller avec Stan. Arrivé, je m'assieds sur un des tabourets miteux du bar et le barman vient à moi.

- Jackson ? Ça fais longtemps comment tu vas ? Dit-il.

Je mets quelques minutes à me rappeler de son prénom, Grégory Forizan.

- Comme d'habitude et toi ?

- On ne change pas. Je te sers la même chose que d'habitude ?

- T'as pas quelques choses d'un peu plus coriace ?

- Je te fais ça tout de suite, raconte moi ce qu'il se passe.

Lui ou ElleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant