Chapitre 10

153 5 2
                                    

*Point de vu Aro*

Harryelle était maintenant parti, c'est bizarre mais j'ai l'impression d'avoir un sentiment de vide, je suis remonté dans ma chambre après le repas qui a été plutôt calme, ma mère ne m'a pas trop posé de questions et mon père est resté silencieux. Je m'allongeai dans mon lit en prenant mon téléphone, mes écouteurs, mon livre et je me plonge alors dans cette trépignante énigme avec encore une fois le sentiment que Harryelle et elle étaient liées. Plus j'avançais dans l'histoire, plus je sentais que le trésor évoqué existait vraiment. D'après ce qui est écrit il faut une personne qui ne soit pas une terrienne et un amour impossible mais sincère, tout cela me paraît illogique, comment peut-il y avoir un amour sincère alors qu'il est impossible ? C'est ce que je me demande. Après quatre bonnes heures de lecture, il était maintenant 23h00, il était temps que je me couche, je posai alors mon portable sur mon livre qui était sur ma table de chevet, j'éteignis ma lampe de chevet et me mis en position pour dormir. Je repensai à tout ce qui c'était passé aujourd'hui, je suis vraiment attaché à cette fille, je ferais tout pour elle, je veux qu'elle nage dans le bonheur, même si mon amour pour elle n'est pas réciproque, je m'en fiche, je la protégerai et veillerai toujours sur elle et je m'endormis en pensant à tout ça.

*DRING*

Le bruit du réveil, si cristallin dès le matin, ça résonne comme une mélodie qu'on repasserait encore et encore... Je me lève alors de mon lit douillé et chaud et descends déjeuné avec la petite famille. Après avoir terminé, je monte faire mon rituel du matin ( me coiffer, m'habiller, me débarbouiller... ) et une fois tout cela achevé, je me dirige vers mon arrêt de bus. Arrivé au lycée, j'attendis Harryelle au même endroit que la veille. Au bout de vingt minutes, elle arrive enfin elle était habillée d'une petite jupe blanche avec un débardeur blanc qui était rentré à l'intérieur de celle-ci et, faisaient office de chaussures, des petites ballerines blanches. Je l'admirai une fois de plus marcher, ses jambes fines s'ondulaient lorsqu'elle faisait un pas en avant.

-Salut, lui dis-je, comment vas-tu ?

Elle s'arrêta, me regarda, mais s'en alla. Je ne savais pas ce que j'avais fais de mal, tout s'était bien passé hier, du moins je le croyais. J'entrai alors en cours et m'asseye à côté d'elle comme à mon habitude, mais elle ne décrocha pas un mot. Nous arrivions à la fin de la journée et nous allions bientôt devoir repartir chacun vers notre demeure. Alors que nous étions seuls, je la pris par le bras et lui dit :

-Harryelle, qu'est-ce qui ne va pas ?

-Laisse-moi...

Je pris son menton et le dirigea de tel sorte à ce qu'elle soit obligé de me regarder.

-Qu'est-ce qu'il ne va pas.

-Aro...

Ses yeux se mirent à briller puis des larmes coulèrent sur ses joues.

-Harryelle, réponds-moi, je n'aime pas te voir dans cet état.

-Aro...j'ai fais quelque chose d'affreux...

-Dis-moi.

-Non...c'est tellement horrible...je ne veux pas détruire ce qu'il y a entre nous...

-Que m'importe ce que tu as fais, le passé est passé et on ne peux pas le changer, nous faisons tous des erreurs et puis tu peux avoir confiance en moi, il m'en faudrait bien plus pour me mettre à te détester.

-Tu en es sur ?

-Certain. Alors c'est quoi qui te met dans tous ces états ?

-Et bien...hier soir...quand je suis rentrée...Alistair...il...il m'a demandé de...de faire quelque chose d'affreux...

Ensemble, ils ne font qu'unOù les histoires vivent. Découvrez maintenant