Chapitre 22

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/!\ Ce chapitre continent des scènes à caractère sexuel, âmes sensibles s'abstenir !

*Point de vu Aro*

Et oui, vous pensiez que c'était moi, que c'était la fin. Et bien j'ai la joie de vous dire que non ! Pourquoi me direz vous, et bien pendant que les autres se parlaient et où moi je ne comprenais pas un seul mot, j'ai réussi à piquer le revolver à Tári et j'ai attendu le bon moment. Maintenant je ne savais pas quoi faire, Harryelle et Tári ont été emmenées je ne sais où pour je ne sais quelle raison, je vais donc me débrouiller comme je peux. Je m'habille alors avec le costume de l'armée de ce type que j'ai abattu et par chance, je vois encore le camion où se trouve ma princesse et sa sœur. Je m'élance courageusement à leur poursuite, je chevauche une des motos et mets les gaz vers une destination qui m'est inconnue, je me demande ce qui va m'attendre quand je serais arrivé. Je suis le camion à distance pour ne pas me faire attraper. Au bout de quelques kilomètres, j'arrive devant un genre d'entrepôt qui n'est guère plaisant. Je reste en retrait pour éviter de croiser quelqu'un et attends de voir ce qu'il va se passer ensuite. L'homme qui a embarqué Harryelle et Tári sort avec ces dernières et entrent de le bâtiment, je regarde si la voie est libre et m'avance en direction de la porte. Elle est immense et en béton armé je pense. Comment vais-je faire pour pouvoir passer ? Puis des hommes arrivèrent de derrière et viennent me toiser, le problème est que bien sûr je ne comprends pas un mot de ce qu'ils me disent, je leur montre la carte de l'homme à qui j'ai volé l'uniforme au cas où cela m'aiderai à passer sans provoquer de soupçons chez eux, et ils finissent par me sourire et m'ouvre la porte. L'intérieur est sombre, gris, il n'y a aucune fenêtre ou porte qui donne sur l'extérieur. Je crois que la seule issue possible est l'entrée principale. J'essaye maintenant de trouver l'endroit le plus probable où pourrait se trouver mes deux accompagnatrices. Cet entrepôt est un vrai labyrinthe, jamais je ne réussirais à les retrouver. Alors que je commençais à baisser les bras, un homme avec une moustache s'avance vers moi, me parle mais cela ne sert strictement à rien alors je me contente de le regarder en essayant de faire des expressions du visage en rapport avec ce qu'il est en train de me dire, puis il me fait signe de le suivre, ce que je fis bien entendu. Nous suivîmes de longs couloirs, tous aussi ressemblant les uns que les autres, puis nous débouchons devant une porte en acier, l'homme l'ouvrit et j'entrai à l'intérieur. Il y avait au milieu de la pièce un bureau en verre, avec un siège d'un côté et deux siège de l'autre. Avec l'autre homme, nous nous asseyons sur les deux sièges présents, et attendons quelqu'un je pense. Le temps est long et nous restions silencieux, il y avait plutôt intérêt car je n'aurais pas su tenir un mot de la conversation. Au bout de, je pense, quelques heures, un grand homme avec le visage dur s'assit en face de nous et prit la parole. Mon dieu mais dans quel pétrin me suis-je lancé. Après son bref discours, il nous tendit un dossier, que je pris par réflexe. Je le parcourais des yeux, quand mon regard se posa sur deux noms que je pourrais reconnaître en n'importe quelle langue, il s'agissait de celui des filles. Je me suis pas mal débrouillé finalement. Le problème était qu'est-ce que voulait dire le reste, allaient-elles subir une séance de torture ? Allaient-elles être tuées ? Allaient-elles être emprisonnées ? Tant de questions sans réponses, mais il ne fallait pas que je perde mon sang froid, j'étais sur la bonne voie et je vais les retrouver, peut m'importe ce que je vais devoir traverser, j'ai déjà vécu beaucoup trop de choses surnaturelles pour finir l'aventure maintenant, j'ai promis de la protéger avec ceux qu'elle aime et je compte bien réussir cette fois !

*Point de vu Harryelle*

Cela faisait maintenant quelques heures que nous étions entrées dans cet infâme bâtiment, j'avais peur, très peur, je voulais avoir Aro à mes côtés... Aro, ce nom restera à jamais dans mes souvenirs et mon coeur. Mais malheureusement, ces horribles hommes, ces traqueurs ont mis fin à ses jours. Des larmes commencèrent, ou recommencèrent je ne sais plus, à couler le long de mes joues. Chaque sillon qu'elles traçaient me faisait l'effet d'une lame froide et tranchante laissant place à la douleur. Ma sœur, elle, gardait la tête haute, je ne sais pas comment elle y arrivait. J'ai honte, je me sens si faible à côté d'elle... J'essaye de me ressaisir, mais je n'y parviens pas. Après tout, pleurer est humain, mais je n'en suis pas un, ces larmes seront alors pour mon cher et tendre qui lui l'était. À force d'être dans mes pensées, je n'avais pas remarqué que nous étions maintenant assises sur deux chaises face à un bureau derrière lequel se trouvait un homme avec une allure pas très rassurante, des sourcils épais et noirs, il portait une grosse moustache ( comme la plupart des gens ici à ce que je vois ) il était baraqué et grand ( dans les 1m90 environ ), ses yeux étaient sombres et il affichait un sourire malsain.

Ensemble, ils ne font qu'unOù les histoires vivent. Découvrez maintenant