Chapitre 38

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*Point de vu Aro*

Harryelle sortit de la pièce et nous rejoint. Je voyais dans ses yeux un sentiment d'appréhension, ce qui provoqua un sentiment de peur chez moi.

-Bien c'est terminé, vous pouvez partir si vous le souhaitez ou faire d'autre examen si vous le voulez.

-Non je pense que nous allons rentrer, dis-je, merci docteur pour votre considération.

-Avec plaisir.

Nous lui serrâmes la main et sortîmes du cabinet. Arrivés à la maison, Harryelle monta à l'étage, je la suivis et elle s'assit lourdement sur le bord du lit. Je la rejoins à sa droite et passe mon bras sur ses épaules.

-Alors, lui demandai-je ?

-Le bébé est vivant.

-Mais c'est super.

-Non, ses poumons sont en piteux état, si ça se trouve il mourra à l'accouchement.

Je pris alors Harryelle dans mes bras et la rassurai comme je pouvais. C'est horrible de se dire que votre enfant est vivant mais qu'il peut mourir dès l'instant où il aura respiré sa première goulée d'air. Tári arriva avec un plateau, avec dessus du thé, du café et du chocolat chaud.

-Tenez, prenez ce que vous voulez.

Pour ma part je pris un café, Tári un thé et Harryelle un chocolat.

-Je vais chercher quelque chose à manger, dit Tári.

-Non laisse.

Mais elle descendit au rez-de-chaussée quand même.

-A part ton père et Shana, dis-je en brisant le silence et en changeant de sujet, comment c'est là-haut ?

-C'est bizarre, il n'y a pas de couleur, tout est noir, gris ou blanc.

-C'est quoi cette robe, elle te va à merveille.

-Merci c'est la robe que la princesse doit porter tout le long de son règne.

-Ne serait-ce pas la même que ta mère ?

-Si.

-Je l'adore. Vous mangez et buvez quoi ?

-Des constituants de comète, je sais jamais entre la poudre, les filaments, la poussière, bref.

-D'accord.

-Après il n'y a rien d'intéressant.

-Tu t'y es plus quand même ?

-Un instant oui, mais après c'était fini, je voulais quitter cet endroit et revenir sur Terre. Et toi qu'as-tu fait pendant mn absence ?

L'image de la soirée me traversa alors l'esprit, j'essayais de la faire disparaître, mais je n'y arrivais pas. Je ne savais pas si il fallait que je lui dise, elle se mettrait sûrement en colère et pourrait même me quitter et ça je ne le supporterai pas.

-Ben rien de particulier...

-Même pas un petit quelque chose.

-Je suis retourné au lycée pendant une semaine mais après j'ai arrêté.

-Pourquoi ?

-Parce que c'est là où tout a commencé toi et moi et ça m'était insupportable d'y retourner alors que tu n'étais pas là.

-Je comprends.

-Sinon avec Tári, nous nous faisions des soirées films.

-Ça consiste à quoi ?

Ensemble, ils ne font qu'unOù les histoires vivent. Découvrez maintenant