Ensemble, ils ne font qu'un

Chapitre 14

*Point de vu Aro*

Je me réveillai, dans la clairière où Harryelle et moi étions allés la veille. Cet endroit est vraiment magnifique.

-Bonjour mon coeur, me dit une douce voix.

-Bonjour mon amour, comment vas-tu ?

-Très bien et toi ?

-Très bien également.

-Profite alors de ce petit instant de bonheur, parce que ça va changer.

Je ne comprenais pas sur le coup, puis elle prit son arme, me plaqua au sol d'une force gigantesque et posa la lame froide et tranchante sous ma gorge.

-Et oui Aro tout ça n'était qu'un coup monté.

Je ne voyais pas mon interlocuteur mais je savais de qui il s'agissait.

-Je n'échoue jamais et je trouverais tous les moyens nécessaire pour te rayer de ce monde.

-Pourquoi faites-vous tout ça ?

-Parce que tu es un obstacle dans ma chasse au trésor.

-Et bien vous devez vraiment être désespéré.

-Que dis-tu.

-Si vous êtes obligés d'arriver à tuer un garçon de quinze ans pour parvenir à votre but, c'est que vous devez être désespéré, je dirais même plutôt minable.

-Je crois qu'il est temps de te remettre à ta juste place gamin.

Il fit un signe de tête à Harryelle qui leva son arme et l'enfonça dans mon cœur, ma vision se brouilla et le noir m'envahit...

-...ro...

????????

-...Aro...

Qui m'appelle ?

-Aro je t'en pris réveille toi !!!!

J'ouvris les yeux et vis Harryelle en pleurs.

-Qu'est-ce qu'il y a princesse ?

-Oh Aro !

Elle me prit très fort dans ses bras, je ne comprenais absolument pas ce qui c'était passé.

-Explique-moi.

-Tu étais en train de crier à l'agonie c'était affreux, on aurait dit que quelqu'un te transperçait le coeur.

-Je rêvais c'est tout.

-Mais tu rêvais de quoi bon dieu pour que tu cries autant.

Je lui racontai alors le scénario de ce rêve, puis elle me regarda d'une drôle de façon.

-Quoi ?

-Non rien...c'est juste que...je n'ai pas envie que tu crois que je suis capable d'une chose pareille. Il faudrait vraiment que je sois hors de contrôle pour que je réussisse à faire ça.

-Mais je le sais, il ne faut pas que tu t'inquiètes pour ça, c'est juste un rêve.

-Je sais mais on ne sait jamais.

-Viens là.

On s'allongea alors dans l'herbe, j'avais sa tête sur mon torse, sa main droite était posé dessus et moi je la serrai dans mes bras.

-J'aimerais tellement que ce moment dure éternellement, me dit-elle.

-Moi aussi je le voudrais, mais c'est impossible, il faudrait arrêter le temps.

Nous sommes restés silencieux pendant un bon bout de temps, puis Harryelle me dit :

-C'est bizarre quand même.