*Point de vu Aro*
Il était 21h30 environ et Tári avait envie de prendre l'air. Je lui proposai de venir dans le parc à côté du lycée et elle me dit que c'était une excellente idée. Nous nous dirigeâmes alors vers le parc, je pris bien sûr soin de bien bander les brûlures de Tári. Arrivés là-bas, nous nous assîmes sous le clair de lune, c'était agréable, pour une nuit d'hiver il ne faisait pas trop froid, nous étions bien, nous parlions de tout et de rien, nous étions allongés sur l'herbe fraîche, les étoiles parsemaient le ciel de milliers de petits points blancs, il y avait également une autre personne allongée par terre, la tête tournée vers le ciel, c'était calme nous pouvions entendre le son de l'eau du ruisseau qui s'écoule, les vers luisants... Puis il se mit à pleuvoir. Avec Tári nous nous dépêchâmes de rentrer. Mais sur le chemin du retour je me sentis suivis, je me retournais assez régulièrement pour assurer mes arrières, mais à chaque il n'y avait rien. Une fois à la maison, je préparai des chocolats chauds pour se réchauffer de cette forte pluie froide.
-Ça te dit un film d'horreur ce soir Aro ?
-Pourquoi pas, en plus c'est le temps parfait pour en regarder un.
-Choisi alors.
Je me dirige vers la pile de DVD et cherchai parmi les films d'horreur. Je prends "Massacre à la tronçonneuse" , le mis dans le lecteur DVD, allumai la télé et démarrai le film. Tári et moi, nous nous installâmes confortablement dans le fauteuil avec de quoi manger et boire à proximité comme si nous étions au cinéma. Je n'étais pas très fan des films d'horreur avec du sang, ceux qui me font vraiment de l'effet ce sont ceux avec les esprits, les fantômes, les choses paranormales, etc... Le film se déroula tranquillement, Tári s'était endormie sur mes genoux et je commençais à faire de même avec ma tête sur mon bras posé sur l'accoudoir du fauteuil. Le film s'achève et il se fait tard, il était en effet 1:00. Je portai Tári jusque dans sa chambre et la posai sur son lit. Elle murmurait des choses dans son sommeil, des choses incompréhensibles, des marmonnements. Puis d'un coup elle se mit à dire :
-Amras...
Qui est Amras ?
-Amras reste je t'en supplies...
Je la couchai sur son lit et m'apprêtai à partir mais elle me retînt fermement par le coup.
-Reste.
-Euh...Tári, ça va ?
-Tant que je suis avec toi, tant que je suis dans tes bras, oui ça va.
Mais qu'est-ce qu'il lui prenait ?
-Tári, c'est moi, Aro.
-Ne dis pas de bêtise.
-Mais je t'assure.
-Les années qui nous ont séparées t'auraient fait perdre la mémoire ? Amras, je t'aime tellement si tu savais, je m'en veux, je m'en veux tellement pour ce qui t'est arrivé. Si seulement j'aurais pu intervenir... Si seulement...
Elle se mis alors à pleurer. Je ne savais vraiment pas quoi faire, elle me prenais pour je ne sais qui et elle exprimait un profond chagrin pour le sort de ce dernier.
-Tári...
-Je t'aime, j'étais heureuse avec toi, tu étais tellement différent des autres garçons, tu es le seul qui n'est pas cherché à coucher avec moi et qui à d'abord appris à me connaître et à prendre ton temps avant d'entreprendre quoi que ce soit. Et puis mon foutu père a été mis au courant par je ne sais qui et t'a emmené à la peine de mort.
Je crois maintenant savoir de qui elle parle, elle parlait de son fameux prince de Déimos qui a été tué devant ses yeux avant d'avoir été bannie. Elle finit peu à peu par se calmer et à s'endormir correctement. Puis j'entendis la porte d'entrée sonner. Tiens à cette heure-ci mais qui cela pouvait bien être ? Je me dirigeai lentement vers l'entrée, la lampe de dehors donnait à la personne une ombre à en donner des frissons dans le dos. Je m'approchai de plus en plus de la porte. Fallait-il que j'ouvre ? Était-ce une plaisanterie ? Un piège ? Je me mis à m'imaginer mille et un scénarios possibles et j'ouvris d'un coup la porte. Mais ce qui m'attendait derrière celle-ci, me choqua. Je ne pouvais pas le croire, elle ne pouvait être là, ce n'est qu'un mirage, un rêve, je vais me réveiller. Je me pinçai aussi fort que j'ai pu, je suis même allé jusqu'au sang mais elle me prit les mains et là j'ai su que ce n'était pas un rêve. Je me trouvais enfin devant Harryelle, elle n'avait pas changée, elle était toujours aussi belle, mais je voyais à ses yeux qu'elle était fatiguée et qu'elle avait peur.
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Ensemble, ils ne font qu'un
FantasiAro est un garçon comme les autres, il va au lycée, rentre le soir chez ses parents et recommence, mais un jour, une étrange fille entre sans frapper dans sa vie et il va voir qu'elle lui réserve bien des surprise. Mystères et sentiments seront alor...