Chapitre 15

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*Point de vu Aro*

Harryelle s'était maintenant endormie au creux de mes bras. J'aimais la regarder dormir, voir son visage serein, sa cage thoracique monter et descendre au rythme de sa respiration. Je l'aime cette fille, vous vous dîtes sûrement "Oui nous le savons, maintenant change de disque" , mais ce que je ressens est nouveau pour moi, je n'ai jamais autant compté pour quelqu'un avant elle, je n'avais jamais connu l'amour non plus, je n'ai jamais eu quelqu'un à qui me confier à part mes parents. Mais maintenant qu'ils ne sont plus là, je n'ai plus que ma petite reine. Si je vous dis tout ça, c'est pour apaiser le chagrin et la douleur que je porte dans mon coeur depuis deux jours, même si je ne le montre peut-être pas, ça me ronge de l'intérieur et elle est la seule à me donner de la force pour continuer à avancer. Tout d'un coup, Harryelle se mit à gigoter puis à se réveiller.

-Mon coeur, ça va, lui demandai-je ?

-Mon amour, ça fait tellement plaisir d'avoir ton merveilleux visage comme première image du réveil.

-Le tien aussi est merveilleux, mais tu n'as pas répondu à ma question.

-Tant que je suis avec toi, je vais bien, même très bien.

-Fais-moi voir ta blessure à la tête.

Elle se tourna et j'examinai sa blessure. Ça s'était plutôt bien arrangé depuis hier, mais ce n'était pas totalement beau.

-Il ne t'as vraiment pas loupé, dis-je en colère !

-Je le sens , ça tire un peu.

-Comment a-t-il pu faire une chose pareille ?

-Alistair est un personnage qui résoud les problèmes en utilisant la violence.

-C'est pas le problème, c'est un humain, tous les humains sont violents, on peut infliger les pires douleur à un homme mais pas à une femme. Une femme c'est le symbole de la paix, de la sérénité, de la douceur. Elle est conçut pour qu'on la protège et qu'on la chérisse, pour qu'on la berce le soir dans nos bras, pour qu'on lui murmure des mots doux à longueur de journées, elle est faite pour rayonner et elle doit être récompensée car dans le monde où nous vivons, il n'y a que très peu de place pour ces valeurs, du coup elle est toujours confrontée à la violence, à la guerre et je trouve ça inadmissible qu'on puisse avoir ce culot de lever la main sur elle.

-Oh Aro, c'est tellement beau ce que tu dis.

-Tout simplement parce que c'est la vérité princesse.

-Je suis sur que la Grande Sage t'appréciera.

-Encore faut-il que ce soit une certitude.

-Je la forcerai à dire oui, et puis mes parents ont plus de pouvoir qu'elle.

-C'est juste que je ne veux pas me donner de faux espoir.

-Écoute moi bien Aro, nous sommes mortellement amoureux l'un de l'autre, si nous sommes séparés, nous mourrons de chagrin et de souffrance mais surtout d'amour. Et je pense que les Lunariens n'ont pas envie de voir mourir leur princesse.

-Nous le saurons que lorsque nous y seront.

-Oui tu as raison. Maintenant donne moi le coffre, je vais l'ouvrir.

Je lui tendis alors l'objet et elle le prit avec précaution. Elle tenait sa main droite au-dessus du couvercle, mais hésita à l'ouvrir. Je pense qu'elle était anxieuse de savoir ce qui s'y trouve à l'intérieur.

-Ne t'en fais pas princesse, peut importe ce qu'il y a dedans, ça ne peut pas te faire de mal.

Elle prit une grande inspiration et posa sa main sur le couvercle, le coffre s'ouvrit. Il y avait à l'intérieur des lettres, toutes écrites dans une langue étrange.

Ensemble, ils ne font qu'unOù les histoires vivent. Découvrez maintenant