LA REINE DU JOKER

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Encore une fois, Mr J m'avait foutue à la porte ! Mais cette fois, je ne me trouvais pas derrière les barreaux. J'étais seule, je n'avais pas d'argent, personne chez qui allez et Mr J avait certainement donner l'ordre que l'on se débarrasse de mes vêtements déchirer et tachés de sang avec lesquels j'étais arrivée au penthouse et qui contenaient l'argent que j'avais volée à Gordon.
J'étais donc réellement paumé.

La pensée d'aller voir ma mère adoptive m'avait traversé l'esprit mais, je savais très bien ce qu'elle allait me dire et, celà ne ferait qu'augmenter mon chagrin. Elle me dirait que j'ai été stupide de suivre un dangereux criminel tel que le joker, qu'il m'avait traitée comme de la merde et que à présent, je me retrouvais seul, que j'avais eu tord de tout laissé pour le suivre et qu'aujourd'hui, il n'avait plus besoin de moi !

Et elle avait raison, qu'elle idiote ! Je n'avais pas retenue la leçon, j'avais cru à ses paroles qui laissait entendre que je valais à ses yeux. Mr J s'était encore servi de moi et m'avait de nouveau jetée à la porte pour garder Harley.

Harley était certe devenue mon amie mais, savoir que malgré l'indifférence que lui portait Mr J, elle était celle à qui l'on montrait des lieux dont j'ignorais l'existence, celle que l'on gardait dans le penthouse tandis que moi, j'étais celle qui se retrouvait à présent à la rue me faisait mal !

Personne, ne mérite celà, personne ne mérite d'être utiliser, puis jeter. J'avais besoin de me changer les idées; et rien de mieux qu'un bon verre de whisky.

J'étais dans une ruelle qui m'était inconnue, je marchais sans savoir où aller. J'étais vêtue d'un simple pantalon jean bleu et d'un t-shirt blanc que Johnny m'avait refilé après m'avoir raccompagner hors du penthouse.

Non loin de la ruelle dans laquelle je me trouvais, j'ai pû apercevoir un bar juste en face. Je me suis rendu sur les lieux. J'avais besoin de me détendre et d'oublier; et pour celà, rien de tel qu'un bon verre d'alcool.

Le bar était bondé de monde; surtout des hommes. Au comptoir, il n'y avait que quelques personnes, trois tout au plus, qui comptait un homme et deux femmes, l'une brune et l'autre blonde.

Le bar était soigner, les mur étaient peint en beige, le parquet était en planche luisante et joliment poncé. Les meubles étaient propres et travailler de la même manière que le plancher. Il n'y avait rien à redire sur la propreté des lieux.

J'ai pris place au comptoir et j'ai commandé un verre. Je n'avais pas d'argent mais, je devais me changer les idées, je chercherais comment payer plus tard ! 

Lorsque le barman m'a servi mon verre, je l'ai tout de suite bue. Et j'en ai commandée un autre parce que la douleur ne partait pas, elle restait là ! Mon cœur me faisait mal ! Encore une fois, je l'avais cru ! J'ai cru qu'il pouvait m'aimer ! Voir en moi plus qu'un simple jouet ! Une poupée que l'on utilise et que l'on jette la minute d'après ! Je le détestais et je me détestais encore plus de l'aimer et de continuer d'espérer qu'il puisse m'aimer !

Sous le coup de ma douleur émotionnel qui ne s'envolait pas, j'ai continuée d'enchaîner les verres, je ne savais plus à quel nombre j'étais, je savais juste que cette douleur qui me serait dans la poitrine devait prendre fin ! Elle était insoutenable !

Mais, au lieu de faire cesser la douleur dans ma poitrine, je l'ai plutôt augmenter ! Et je m'étais aussi saoulée ! J'étais épuisée, j'avais à présent sommeil !

Lorsque je m'apprêtais à partir, le barman m'a arrêté par la main et m'a réclamé son argent pour les 10 verres d'alcool que j'ai eu à consommer. Malheureusement, je n'avais pas d'argent ! Il a sûrement dû le remarquer, et c'est mis à me parler un peu plus fort. Je n'étais pas dans mon état, j'aurais pu le tuer mais c'est moi qui était la fautive. J'étais perdu lorsqu'une des clientes assise au comptoir s'est portée volontaire pour payer ma note.

Lorsque je l'ai regardée, j'ai pu me rendre compte de qui elle était malgré ma vue qui devenait trouble. C'était June...que faisait-elle là ? Et, pourquoi m'aider ? Elle ne me devait pourtant rien ! Toutes ses questions me procurait un profond mal de tête ! J'étais tellement confuse ! Il fallait que je me repose mais, je n'avais nul part où aller.

Après avoir rapidement remercier June, je suis sortie du bar et me suis dirigée dans une autre ruelle.

Je marchais en trébuchant, je tenais à peine sur moi-même ! J'étais beaucoup trop perdu lorsqu'un garçon m'a abordé, je ne lui prêtais pas vraiment attention, pensant qu'il n'était qu'un simple passant; jusqu'à ce qu'il me plaque contre le mur.

J'étais sonner ! En plus de l'alcool, le coup m'avait fait mal à la tête. J'étais perdu !

Le type en question avait relevée mon t-shirt et me caressait. Lorsque j'ai prise conscience de ce qu'il essayait de faire, j'ai essayée de le repousser ! Mais, l'alcool m'avait rendue faible et mon mal de tête n'arrangeait rien !

J'essayais de le repousser ! Je ne voulais pas me faire violée ! Je serais encore plus pitoyable ! J'aurais trop honte, mal, je me sentirai trop blessée, brisée ! Je refusais de vivre une chose si traumatisante ! Tout sauf ça ! Pas un viol !

Alors que je commençais à pleuré tout en me débattant, l'homme en question s'est effondré. En face de moi se trouvait June, qui semblait choquer de l'acte qu'elle venait de poser. Elle l'avait frappée avec une bouteille qui s'était cassée sous le choc.

- est-ce que... ça va ? M'a t'elle demandée.

J'ai hochée la tête comme réponse. Puis, elle a jetée le reste de la bouteille au sol qui s'est brisé en contact avec ce dernier.

Elle m'a prise par la main et s'est mise à me traîner dans je ne sais quelle direction. Je ne sais pas pourquoi mais, je ne tentais pas de fuire ! Je ne me méfiais pas d'elle ! Au contraire...je la suivait, sans dire un mot.

                                             

Nous nous trouvions dans un appartement au deuxième étage. Il était très simple mais, tout de même jolie.

Une fois la porte fermée, June s'est retournée pour me faire face.

- tu sais...tu...tu peux rester...euh...je veux dire...

- pourquoi tu m'aides ?...pourquoi... pourquoi faire ça pour moi ?...on se connait à peine !

J'étais perdu ! Pourquoi m'aider, pourquoi me rendre la main lorsque tout me semblait perdue ! Pour pouvoir mieux me laissée !? Me faire l'attachée à elle pour ensuite m'abandonner !

- pourquoi m'aiderais tu ? qu'as-tu à y gagner ?...

- je...je veux t'aider parce que...tu n'as pas l'air d'aller et je ne pense pas que tu ais où aller !...

- c'est...la seule raison !?...

- ...et...parce que nous sommes toutes les deux...seule !

To be continued...