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Ma poupée dormait paisiblement, ses bras autour de mon cou et son corps sur le mien. Elle avait l'air tellement paisible. Elle était épuisée, je l'avais constater dès qu'elle avait pénétrée dans mon bureau; je n'avais pas ignorer le fait qu'elle avait des bleues au niveau du visage mais, elle n'avait en rien perdu de sa beauté et de son innocence. Cette voix avec laquelle elle m'avait parlée...je me devais d'être dure avec elle car, elle allait empreintée un chemin qui l'a mènerait au pleurs. Toujours à vouloir tout savoir ma petite poupée !...

J'étais toujours affalé sur le canapé et elle sur moi. Je devais aller voir le crétin qui avait eu l'idée de s'en tirer avec mon fric. En réalité, l'argent n'était qu'un prétexte, je voulais ce gars parce qu'il avait une information qui m'importait énormément. J'aurais bien pû envoyé un de mes hommes de mains faire le boulot mais, je voulais que ce soit elle et harlequin.
Je savais qu'elles ne s'entendaient pas. Surtout après le spectacle minable qu'elles nous avaient offert. Mais, ça m'avait tout de même plus de voir ma poupée se battre. Ma poupée ! Celle que j'avais jetée dans cette cuve pleine d'acide et laissé moisir dans cette prison miteuse ! Mais je ne regrettais pas mon geste à part le fait qu'elle ai dû enduré les tortures de ses gardes dont je me faisait un malin plaisir à tuer et qui était ensuite remplacer par mes hommes. Je m'en voulais de n'avoir eu d'autre choix que de la laisser au bras de Batman ! Rien que d'y penser, j'avais la nausée. Lorsque je l'ai poussé dans cette cave d'acide, il devait s'écouler exactement trois minutes avant que Batman n'intervienne après avoir été appelé par l'un de mes hommes sous mes ordres. Je savais qu'en se réveillant, elle m'en voudrait et qu'elle serait surtout brisée. Ma poupée ! Elle était si fragile, qu'à chaque coût de vent, elle pourrait s'envoler. Elle était aussi beaucoup trop émotive. Le contraire de l'harlequin. Et pourtant, je m'étais entiché de cette chose fragile. Elle était ma drogue ! J'avais besoin de sa présence...elle m'était indispensable ! Et c'était bien ça le problème. Car mes ennemis se ferait une joie de la brisé pour moi. Mais je déteste que l'on touche à ce qui m'appartient. Et c'est ce que le pingouin essayait de faire. Il voulait me l'a prendre. S'accaparer ma poupée mais... c'était une grave erreur de sa part. On ne touche pas ma reine !

Alors que j'étais dans mes pensées ; j'ai senti ma poupée bougée. Elle raffermissait sa prise autour de mon cou, tandis que ses jambes se refermèrent un peu plus sur mon bassin. Il n'était pas si tard et pourtant, elle était exténuée. De ma main droite, je me suis mis à caresser ses cheveux en pensant à des choses qui m'obsédaient depuis son départ. Si je l'avais repoussée, c'était pour qu'elle m'évite, qu'elle me haïsse, qu'elle voit en moi un danger. Mais au lieu de ça, elle m'avait poussé à aller jusqu'à la balancée dans cette cuve. Qu'est-ce qu'elle pouvait m'énerver quand elle s'obstinait autant ! Et pourtant, c'est une des choses qui m'excite le plus chez elle ! Elle veut toujours essayer de faire entendre sa voix et tente toujours d'avoir le dernier mot; mais, c'était moi qui commandait, et elle devait m'obéir; je devais l'apprendre à se souvenir qui était au commande et qui elle était réellement. Parce que tout d'elle m'appartenait, elle était ma propriété, mon jouets et bien plus encore...

À l'entente d'un bruit de porte qui s'ouvre, j'ai relevé la tête. Johnny se trouvait face à moi, il n'avait pas l'air d'avoir peur; parce qu'il était mon bras droit et qu'il était en quelques sortes habitué à mes excès de rage.

- j'avais pourtant dit, ne pas vouloir être dérangé. Ai-je dit d'un ton contrarié.

Johnny ne déviait pas son regard du rien; je détestais que l'on ne respecte pas les ordres, tandis que Johnny m'observait en silence en attendant mon signale pour qu'il m'explique la raison pour laquelle il ne pouvait pas respecter un putain d'ordre simple; une envie subite de sang et de meurtre s'est emparé de moi mais, je l'ai bien vite endormie.  Après ce que me dira Johnny, je verrais s'il mérite ou pas une balle dans la tête pour m'avoir importuné.

LA REINE DU JOKEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant