LA REINE DU JOKER

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Lorsque je me suis réveillée, je me trouvais dans la chambre de monsieur J. Lorsque j'ai voulue me lever, j'ai ressentie une immense douleur à la tête et mon corps me faisait mal.

Je ne me souvenais plus très bien des événements de la veille sauf qu'un des hommes de monsieur J a essayé de me violer.

Malgré la douleur persistante, je suis allée me doucher. Je n'osais pas me regarder dans le miroir car j'avais peur de ce que j'y verrais.

Après m'être doucher, je me suis rendue dans la salle à manger. Une fois dans cette dernière, quelqu'un me sauta dessus, me faisant perdre l'équilibre au passage. Apeurée, j'ai repoussée cette personne de toute mes force avant de me rendre compte que cette personne était en réalité Harley.

Elle affichait un air perdue. Elle ne comprenait pas mon attitude.

_ dom...je sais qu'on était pas vraiment de super copines mais quand même ! Tu sais, je me suis inquiété lorsque Mr J t'a mise à la porte...

_ ...

_ ...mais qu'est-ce que tu as ? Demanda en voyant que je ne réagissait pas.

Pour toute réponse, je me releva avant de faire un faible sourire à Harley.

_ rien...ne t'inquiète pas ! Je..j'ai juste été un peu choquée. Dis-je en esquissant de petit sourire.

_ si tu le dis ! Dis Harley en se levant à son tour. En tout cas, je suis bien contente que tu sois revenue. Car rester avec tout ces mecs, c'est vraiment saoulant. Poursuivit elle en riant avant de s'assoir au comptoir.

Pendant que Harley passait sa commande à Martino, j'essayais de calmer la peur qui m'avait abrité plus tôt en me disant qu'ici, mon agresseur ne pourrais pas me retrouver et que, ce qui s'était produit n'arriverait plus jamais.

_ hey dom, tu viens ! Je peux t'assurer que ce sandwich au bacon et au fromage fondu est un pur délice ! Tu devrais y gouté ! S'exclama Harley en prenant une autre bouchée de son bacon.

_ euh...j'arrive ! Dis je en me dirigeant vers les escaliers pour me rendre dans la chambre de monsieur J. Une fois dans cette dernière, je me rendit dans les toilettes.

Je devais me maitriser pour que personne ne connaisse ce qui m'étais arrivée. Je devais faire comme si de rien n'était et agir normalement. Je ne devait rien laisser paraitre mais, ça allait être difficile si à chaque toucher, je devenais agressive.

Je pris une grande bouffée d'air avant de me regarder dans le miroir mais ce que j'y vis me dégoûta au plus haut point. Je me voyais moi, ainsi que mon violeur. Je le voyais me déshabiller avec empressement. Je le voyais me toucher, l'insulter et me frapper. Je me forçait à revivre cela pour avoir le courage d'affronter les autres car si je ne parvenais pas à surmonter cette épreuve, je ne pourrais plus affronter qui que ce soit. Je serais incapable de soutenir le moindre regard et même de supporter le toucher de qui que ce soit.

Alors que ces images défilaient dans mon esprit, je ne pouvais m'empêcher d'entendre la voix de mon violeur qui résonnait inlassablement dans ma tête, me hurlant des mots répugnant mais je devais passer ça, je devais surmonter ce qui m'était arriver mais à chaque fois que j'y repensais, je ne voyais que ce porc, je ne sentais que ses mais sur moi et ses coups.

Non ! Arrête ! Pitié !

<< petite pute ! Tu vas aimée, tu vas voir. Surtout quand je te la mettrai >>

Non ! Arrête ! Pitié !

Ses mains, il me touchait, il me répugnait, je voulais qu'il arrête ! Je ne voulais plus voir son visage mais il tournait en boucle dans mon cerveau.

Je pleurais mais rien à faire ! Il allait me violée.

Par pitié ! Arrêter !

Quelqu'un ! À l'aide ! Je vous en prie ! Mr J !

<< c'est à cause du joker que tu vas payer >>

_ non. Dis je d'une petite voix.

<< FERME LÀ ! >>

_ pitié.

<< je vais te baiser sale pute ! >>

_ arrêter. Dis je en un murmure alors qu'un flot de larmes dévalait de yeux.

<< Hurle mon nom ! Crie ! Aller sale pute ! >>

Stop ! Stop ! Stop !

<< tu vas aimer ! >>

_ ARRÊTÉ ! Hurlais je en frappant sur le miroir de mes deux poings.

_ ARRÊTÉ ! ARRÊTÉ ! ARRÊTÉ ! Hurlais je tout en frappant le miroir sans m'arrêter.

Je voulais que cette voix cesse ! Je voulais qu'il s'en aille ! Je ne voulais plus sentir ses doigts sur ma peau ! Je ne voulais plus ça ! Je ne voulais plus me sentir sale !

Je pleurais tout en frappant le miroir. Je criais ma haine, ma rage, ma peine et ma douleur ! J'en voulais au monde, au joker et à moi même pour avoir été si faible.

Je continuais de détruire l'immense miroir jusqu'à ce que quelqu'un ne m'en empêche.

Je voulais m'extirper de cette étreinte mais elle était ferme. Je me débattait comme je le pouvais mais rien à y faire ! Alors, comme une enfant, je me raccrocha à cette personne de toutes mes force en pleurant comme je ne l'avais jamais fais . je recrachais ma haine, le trop plein d'émotion, ma tristesse et ma peine.

Je me libérais de ce fardeau qui était le mien car je n'en pouvais plus ! J'étais à bout !

J'ai craquée ! Comme une lâche, j'ai je n'ai pas su lui faire face ! Faire face à mon agresseur !

Je serais la chemise de celui qui m'avait arrêter sans la lâcher car j'avais peur qu'il ne disparaisse et ne me laisse toute seule.

La personne en question me serra à son tour dans ses bras tout en caressant ma tête.

Épuisée, je me laissa tomber avec lui au sol.

Une fois mes pleurs calmés, la personne qui m'avait arrêter tout à l'heure me traina jusqu'à la chambre et me fit assoir sur le lit.

Une fois assise, je releva la tête pour voir qui était cette personne et c'est alors que je vis le Joker, ce qui me surpris mais je n'en fit rien car je me sentais trop faible pour dire quoi que ce soit.

Puis, il s'en alla etJune fit son entrer avec une trousse de secours.

Elle avait l'air apeurée et son regard était triste. Quant à moi, je regardait un point inexistant de la chambre.

June prit délicatement mes mains et se mit à pleurer.

_ je suis tellement désolée ! Tout ça est de ma faute ! Dit elle tout en me soignant.

Bizarrement, je ne ressentais rien. Je me sentais vide !

Cet homme m'avait tout pris. Il m'avait vidé de toute émotion.

Lorsque June eu fini de me soigner, elle me caressa la gauche avant de me baiser le front puis, de coller son front au mien.

_ je suis là maintenant ! C'est fini ! Plus jamais il ne te fera de mal ! Dit elle avant de m'enlacer aussi fort qu'elle le pouvait.

Pendant ce temps, je ne disait rien. Je me contentais de regarder la pièce comme si elle n'existait pas.

Il n'y avait qu'une chose qui traversait à présent mon esprit et...

C'était de me venger ! Oui ! J'allais le lui faire payer; j'allais faire payer à cet homme ce qu'il m'avait faite et j'allais moi-même me rendre justice. Me dis je intérieurement alors qu'une dernière larme dévala de ma jouer.

Il allait me le payer !

To ne continued...