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Lorsque j'ai entendue le coup de feu retentir, toutes les larmes que je contenais se sont mise à dévalés mes joues. Je ne voulais pas y croire mais il le fallait bien.

Je voulais voir ma soeur mais j'avais peur de ce que l'image de son corps inerte me provoquerait; mais il le fallait bien.

Alors, j'ai lentement tourner ma tête vers la gauche et ce que je vis me coupa le souffle.

June était en vie ! Elle était là, face à moi et pleurait tout aussi bien que moi.

Je n'y comprenait rien, et je ne voulais rien comprendre. Ce qui m'importait, c'était ma soeur ! Et elle allait bien !

Sans rien dire, je me suis jetée sur June, l'enlaçant aussi fort que je le pouvais, évacuant ainsi toute la peur et la tristesse que je ressentais quelques instants plus tôt.

Puis, je me suis séparée d'elle, en me mettant à l'inspecter pour être sûr qu'elle allait bien.

C'est alors que la voix de Mr. J retentit derrière moi.



_ Tu sais, poupée. Commença Mr. J en prenant l'arme des mains de Johnny pour la pointé sur sa tête.



_ ...



_ C'est tellement plaisant de voir à quel point je peux te faire faire tout ce que je veux. Poursuivit il avant d'appuyer sur la gâchette.


Mais rien ne se passa. Et c'est là que je compris.



_ vois tu, le chargeur était vide. Dit le Joker avant de sourire.



À cette annonce, mon cerveau ne fit qu'un tour. Prise d'une rage folle, je me releva et asséna une gifle au Joker. Ce qui lui fit légèrement penché la tête avant qu'il ne me regarde d'un air, beaucoup trop neutre à mon goût.




_ TU N'AI QU'UN SALOT ! UN PAUVRE SALOT QUI PREND PLAISIR À SE SERVIR DES AUTRES POUR SES BESOINS PERSONNELS ! TU ME DÉGOUTE ! JE TE HAIS ! JE TE HAIS ! TU M'ENTENDS !!!!!!? Criais je tout en frappant le torse de Mr. J, les larmes s'écoulant de mes joues.


_ Sortez ! Ordonna Mr. J. Quant à toi Johnny, raccompagne le professeur dans ses appartements. Poursuivit il avant de poser son regard sur moi.


Une fois tout ceux présent dehors, je me décala du Joker et lui lança un regard noir.


_ Ça t'amuse hein !? De jouer avec les sentiments des autres. Dis je en croisant les bras. Tu es une belle ordure !


_ ...



_ Tu sais quoi !? Tu ne vaux pas mieux que mon violeur ! Dis je avant de m'en aller en veillant à bien claquer la porte derrière moi.

                                        






Voilà déjà trois jours, trois jours que j'avais donnée au Joker des informations sur mon agresseur et rien.

Au fond, ça m'enchantait car, j'angoissais à l'idée de devoir faire face à mon agresseur.

Je n'avait pas encore réussi à me faire à cette idée. De plus, malgré tous mes efforts, le touché d'un homme me répugnait et me rappelais constamment la triste réalité dans laquelle je vivais ainsi que les souvenirs douloureux que j'essayais de cacher du mieux que je le pouvais.

Après l'incident de la dernière fois, je suis allée m'excuser au près de June pour avoir mise autant de temps pour l'aider. Mais, elle a dit me comprendre et qu'elle ne m'en voulais pas car, cela ne devait pas être facile pour moi de parler de ce moment noir de ma vie. Après cela, nous nous sommes fait un câlin.

LA REINE DU JOKEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant