J'ai heurté mon propre gouffre,
d'une minute à l'autre tout était au fond
c'était une longue chute de ressentiments
de dégoût, de joie parfois,
de déchirement émotionnel,
voire même de chute ratée.J'ai touché ce fond de sensibilité en moi
celui qui retenait tout l'échec,
celui qui gardait en moi, les larmes,
celui qui contenait toute la douleur,
qui vivait l'amour à foison
le ressentait même,
qui souriait aux tendres larmes de ma mère pour lui compter les mots et lui crier silencieusement que ça finira par aller.J'ai eu peur du cœur
quand j'ai commencé à aimer
et quand j'ai terminé d'aimer,
j'ai eu peur.J'étais aussi terrifie à l'idée de devoir laisser la joie de côté,
de devoir partir du soleil encore
et quitter le ciel bleu
et étoile la nuit,
les nuages sont partis aussi à mes côtés.Ils sont tous ensemble,
et je suis à côté
et nous sommes à côté
moi, et ce fond que j'ai heurté,
cette sensibilité que tout le monde désire,
je vous la destine,
je vous la dévoue,
car moi je la nie, la vis et la tue,
cette sensibilité si sensuelle,
que je ne désire si peu
mais qui elle veut m'appartenir.Poésie sensible aux lèvres d'un partenaire agressif des mots.
Pour nous je te l'envoie
cette douleur que tu cherches tant.
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mots perdus
Poetrysacré vie qui me mène à écrire mon âme et ma douleur qui ne guérissent plus.