Une jolie fille dans la cour,
Une jolie fille qui me regardait de loin.Si ce n'était pas pour ses yeux foncés,
Je ne serai jamais allé aux Tuileries,
Paris en été, c'est trop compliqué.Une jolie fille avec de jolis cheveux,
de jolis vêtements, dans lesquels j'aimerai m'y glisser,
de jolis yeux caramels dont elle n'est pas fière.Parfois j'essaie de me rejouer ce premier jour,
d'entendre son prénom et l'imaginer me dépasser.
Parfois j'essaie de la retrouver dans cette salle de concert dans laquelle on s'était croisé, sans s'être rencontrée.Même si ce passé n'a plus d'importance,
m'imaginer te rencontrer est la meilleure des innocences.Notre imaginaire est mon réconfort.
Se tenir la main publiquement,
tu t'imaginais toi,
à tenir la main de cette fille que tu regardais de loin?J'aime ce que l'on s'apporte,
une offre de simplicité à proximité.
Un binôme dont les regards s'enlacent,
dont les mains s'emmêlent.Tout ça pour finir par dévier sur ses lèvres.
Comment arrive-t-elle à rendre ça si simple,
de faire confiance?Un amour exponentiel qui s'installe,
car c'est Elle l'originelle.Chérie,
ton cœur qui bat trop fort,
j'aimerai t'en voler quelques battements.
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mots perdus
Poetrysacré vie qui me mène à écrire mon âme et ma douleur qui ne guérissent plus.