mots perdus

craquer

C'est un peu comme si le bonheur n'existe pas,
il vient parfois me saluer par politesse, afin de me faire tomber de plus haut encore quelques instants plus tard.

C'est l'enfer dans ma tête et je veux le hurler partout, pour enfin faire entendre la souffrance qui ne cesse de me tuer, et qui finira par réussir.

pourquoi est ce qu'il y a des mots qui résonnent infiniment dans ma tête et d'autre qui n'essaient pas de se faire entendre?

La seule chose qui s'attardent sur moi, hormis la douleur, ce sont les notes de musiques qui m'emmènent au bout des sentiments.
Je frôle la limite chaque instant, quand auparavant, je ne la connaissais pas.

Je me terrifie.
Comment expliquer que plus rien ne me rend réellement heureux, quand je croyais tellement que ça finirait par aller?

Je ne serais jamais quelqu'un que l'on choisit, on me subit.

je passe du fou rire en pleurs durant une éternité, dans laquelle j'aurais le temps de me reconstruire si mes pleurs venaient à me laisser respirer. 

Je me sens tellement ridicule de croire en tout ce que je veux croire, il faut que j'accepte que parfois, il ne faut pas que l'espoir commence, il ne faut pas qu'il existe.

C'est déroutant comme vie.

Et si la confiance ne mérite aucun de ceux que mon cœur adore ?

Parfois il m'arrive de me demander si je suis destiné à vivre une chute constante.
Et chaque fois que je pense être au plus mal,
la seconde d'après me prouve le contraire.

Écrire c'est ma dépendance émotionnelle, ça l'a toujours été
détester mes écrits c'est une trahison envers moi, c'est pour ça que j'ai besoin d'une dépendance émotionnelle envers quelqu'un, mais à quoi ça sert si c'est pour être effaçable. 

Je me foudroie de douleur à cause de mes attentes.

J'ai le don de tout ruiner en étant juste là.
Ce constant sentiment d'être détesté pour avoir la preuve que j'avais raison.

Pourquoi est ce que chaque occasion d'aller mieux fini par me faire crier la douleur qui ne cesse de m'envoûtant, comment dois je faire pour m'en y échapper ?

Je ne me reconnais plus.

La seule chose à laquelle je pense pourrait paraître égoïste mais elle est également la seule solution de guérison que je vois possible.
quand est ce que ce sentiment de m'être qu'un moins que rien disparaîtra ? je ne sers à rien et ce n'est pas comme si ça allait changer rapidement.

Ma douleur est tellement spectaculaire que même ma poésie s'en échappe, pour éviter d'être détruite.

Je n'ai plus d'espoir en l'espoir.
Quand est ce que les larmes formeront des sourires?

Si je n'étais pas aussi naïf, rien de tout ça ne sera arriver.

J'aimerai revenir en arrière et ne jamais me rencontrer.

Est ce qu'un jour, je serais vraiment en sécurité dans les bras de quelqu'un ?