Non, je ne suis plus vide:
Ce que je ressens c'est
tout.
C'est la goutte qui fait déborder le vase.
C'est une boule au ventre constante,
Mon corps aussi ressent cette colère,
Cette colère que je n'accepte,
Alors qu'en réalité je suis la colère que je rejetteCe n'est pas de la tristesse que je ressens
mais bel et bien du déséspoir
comme si tout ce qui existait
était mon malheur.je ne me sens pas souriante
je me sens insatisfaite
ce n'est pas quelque chose de joyeux.
Lorsque chaque chose qui me rendait heureux
se confond aux brûlures.Je n'ai en réalité
plus de raisons pour rester.
plus aucune,
je veux qu'elle sache que je l'aime
plus que tout au monde,
ma mère.Rien, maman,
rien ne me donne envie de rire.Peux-tu comprendre ma détresse ?
Cette peine que j'ai quand je te déçois
quand je me regarde
et que tu me dis que tu m'aimes
comprends tu toute cette lourdeur
que je porte chaque jours sur mon dos cassé?Je te le promets
j'ai tout fait pour que mes sourires se dessinent,
Pour que mes rires se multiplient,
Et que mes cicatrices se lassent d'habiter sur mon corps.Je n'en peux plus de vivre
en étant qu'un détails
celui qu'on oublie,
un faux raccord.Si un jour je pars
que je me libère
que je ne vous écris plus
pendant des semaines
ou des années.
Ce n'est ni par égoïsme,
Ni par envie de vous sauver de moi.C'est pour nous sauver des cris et des pleurs,
Quand le soir j'hurlais à l'aide.Pour que le mal que je cause
s'efface entre les lignes de ce livre à la dérive.Pause indéterminée,
Pour ne plus vous infliger,
la lecture de cicatrices en deuil.Je ressens ce que les autres n'osent pas ressentir,
Que faire si plus personne ne ressent?
Qui suis-je lorsque les sentiments s'éteignent?00:00
il est minuit ce soir
les morts se réveillent
je chante
et crie sur tout les toits
que ce n'est plus la vie que je désire.
je pleure
pour demander de l'aide.Pour ne plus être rouge des joues,
Cesser les brûlures que les larmes m'infligent.
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mots perdus
Poesiasacré vie qui me mène à écrire mon âme et ma douleur qui ne guérissent plus.