Ce soir, mes pommettes sont rouges et mes lèvres sont sèches à cause du manque d'hydratation, mes mains gèlent à côté de mon visage pourtant chaud. J'ai l'impression que mon âme lévite au dessus de moi, et je me vois, pathétique de la vie, pleurer et rire de désespoir, d'envie folle de ne plus exister. Je me vois subir mes maux et ne plus trouver les mots, je m'aperçois me détester et pleurer de naïveté, de ce sentiment de n'être qu'une roue de secours. Dans ma tête c'est l'enfer et pourtant il fait froid, c'est vaste et à ambiance de doutes et d'incertitudes blessants qui ne cessent de me dévorer.
Ce soir ma douleur n'est plus une douleur, elle est une partie de moi qui ne cesse de m'enterrer, c'est un désespoir, une tristesse, une déprime, un accablement qui m'enferme en moi même, que je hais. Les larmes coulent sur mes joues et ne me permettent pas de respirer correctement, qui m'empêche de voir correctement et de cerner ce que je ressens. Je me vois sans arrêt me perdre et ne plus m'y retrouver ,je suis enfermé en moi et c'est la pire sensation. Je ne me connais plus et je n'arrive plus à me connaître, j'ai l'impression d'être quelqu'un d'autre à longueur de temps, et là seule chose que je suis capable de faire c'est me détester de ressentir.Et entre tous ces pleurs, ces respirations perdues, ces larmes qui ne cessent d'embrasser mes joues, Ce soir, mes yeux brûlent.
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mots perdus
Poetrysacré vie qui me mène à écrire mon âme et ma douleur qui ne guérissent plus.