Chapitre 17

293 13 0
                                    

Je vais vous passez le moment au commissariat, ils m'ont poser plein de questions, m'ont fait un test de grossesse et pleins d'autres choses et maintenant je peux enfin rentrer chez moi. Je vais devoir faire des séances de psy et je vais devoir revenir pour qu'ils me disent si les preuves sont bien contre Aaron. Pour l'instant il est en garde à vus, je suis dans la voiture avec Addison, Avani et Louis. On roule dans le silence. Une fois à la maison on monte à l'étage.

Louis : Prends ton temps et quand t'es prête viens dans ma chambre on sera là pour toi.
Sam : Merci.

Je me dirige vers ma chambre et ouvre lentement la porte. J'entre et je fais lentement le tour de celle ci en me rappelant un peu à chaque fois d'un nouveau souvenir. Je vois mon téléphone poser sur mon bureau. Je pensais jamais le revoir. Je le prends, le déverrouille et vais dans les photos pour revoir des souvenirs de mes parents. Je pleure silencieusement en regardant des vidéos. Je sens des bras m'entourer et j'ai donc le réflexe de me tourner rapidement et de pousser fort la personne. J'essuie mes yeux et je vois Vinnie se prendre le mur.

Sam : Merde. pardon, c'est juste que.. je.. ça va ?
Vinnie : Oui oui t'inquiète pas c'est ma faute.
Sam : Nan pas du tout, il me faut juste du temps.
Vinnie : Je me suis juste dit que comme avant t'aimer bien ça..
Sam : Vinnie..
Vinnie : Je sais que t'as besoin de temps mais est-ce que tu penses qu'un jour, nous deux.. fin.. tu sais.

Je souris.

Sam : J'ai pensé à toi tout les jours Vincent. J'ai pensé à vous tous, tout le temps, et te revoir c'est incroyable, tout ce que je ressens pour vous tous est juste encore plus fort. Donc t'inquiète pas pour ça, ca sera comme avant et peut-être même mieux.
Vinnie : Tu sais.. j'ai cru que je te reverrais plus jamais. Que t'étais morte et que je pourrais plus jamais t'avoir près de moi. Tu m'as tellement aider et devoir te dire adieu était tellement dur.

Je vais vers lui et le sert dans mes bras.

Sam : Je suis tellement désolé que t'es ressenti ça.

On reste un moment a juste se serrer dans les bras.

Sam : On rejoint les autres ? Je suis prête à tout vous raconter.
Vinnie : Allons-y.

On va donc vers la chambre de Louis, j'ouvre la porte doucement et vois tout le monde tourner le regard vers nous, on entre et on s'assois avec tout le monde, je m'assois sur le lit entre Angel et Louis.

Sam : Je crois qu'on a pas mal de chose à se raconter.
Rachel : Je pense que je vais y aller.
Sam : Tu peux rester, t'es amis avec mes amis donc je pense que t'es une bonne personne.

Elle me souris et se réinstalle.

Sam : Par où commencer.. vous savez ce jour où je suis rentré seule bah Aaron a débarqué de nul part et je ne sais comment il a réussi a m'endormir. Un jour je me suis réveillé et j'étais enfermé dans une salle, vide et assez sombre, et il m'a ramené à manger, j'ai essayé de partir en me battant mais il me frappait juste encore plus fort. Ce jour là avant de quitter la pièce il m'a dit que Louis et Vinnie s'était battu et j'ai jamais su pourquoi, ensuite tout les jours il me ramener à manger le matin, l'après-midi et le soir.

Je raconte tous ça et je les vois, il me regarde tous choqué et les larmes au yeux pour Angel, Lily et Rachel.

Sam : Un jour il est venue mais c'était pas comme d'habitude, il s'est installé à côté de moi et a commencé à me toucher. Je l'ai repoussé mais il a commencé à être violent donc j'ai arrêté de me débattre et en utilisant sa force pour m'empêcher de bouger, j'avais beau le supplier il voulait pas s'arrêter.. je vous jure que tout ce que je voulais c'est que tout s'arrête. Qu'on me laisse partir ou qu'on me tue. Peu importe je voulais juste arrêter tout ça.

Louis a aussi les larmes au yeux actuellement.

Sam : Et.. et il m'a violé.
Lily : Han.

Je vois les yeux de Vinnie et Kio d'écarquiller et Louis serrer la mâchoire.

Sam : Et il a commencé à le faire tout les jours, de plus en plus violemment, de plus en plus longtemps, je voulais juste que ça s'arrête.

Je font en larmes.

Sam : Je passer mon temps seule, je fredonner des chansons et relisait mon journal intime en boucle. Un jour il m'a sorti de la pièce pour coucher avec moi dans sa chambre et ensuite on a jouer à la console ensemble. Ça m'a fait du bien de sortir mais je savais que si j'essayais quoi que ce soit j'allais souffrir donc j'ai préféré rien faire.

Je leurs raconte donc toute l'histoire.

Sam : Et là j'ai vu le père de Kio et j'ai compris, que c'était enfin terminé.
Kio : Je suis tellement désolé. On aurait du chercher là-bas, on-
Sam : C'était impossible à trouver. Impossible, mais maintenant que je suis là c'est le principal.

On parle un peu de tout ça et il me pose des questions et ensuite j'écoute leurs point de vus.

Louis : En gros le soir quand je suis rentré et que t'étais pas là je me suis dit que t'étais parti courir ou que t'étais chez quelqu'un du groupe donc je me suis pas inquiété, mais ce soir là je me suis endormi tard donc j'ai pas attendu que tu rentres. Mais le lendemain quand j'ai vu que t'étais pas là au déjeuner j'ai commencé à m'inquiéter donc je suis monter dans ta chambre en pensant que tu étais pas réveillé mais t'étais pas là, j'envoie donc un message à tout le monde et tout le monde me dit que t'es pas chez eux. Je vais au lycée en espérant te voir mais rien, je pensais donc que Vinnie te cacher chez lui pour je ne sais quelle raison mais ça sonner normal dans ma tête à ce moment là. Donc on s'est pas battu car c'est un grand mot mais on a eu quelques malentendus. On a donc commencé à te chercher partout et c'est quand j'ai retrouvé ton téléphone et ton bracelet par terre que j'ai compris qu'il y avait un gros problème.

Sam : T'as mon bracelet !
Louis : Tiens.

Il l'enlève de son poignée et qu'il me le passe, c'est mon bracelet de naissance, je l'ai depuis que je suis petite et le quitte rarement.

Louis : On a appelé la police et on a chercher partout. Fin presque.. et après ils ont dit que t'étais certainement morte où que tu t'étais enfuie mais on s'avait très bien que t'aurai jamais fait ça donc voilà.

Cher journal       V.HOù les histoires vivent. Découvrez maintenant