HawaAlvaro: Hawa... c'est donc toi qui fait tourner la tête de mon petit?
- je... euh...
Alvaro: N'aies pas peur je ne mord pas, dit-il en plongeant ses yeux dans les miens.
Béatrice: Bon ça suffit laisse la aller le chercher
Je mis mes chaussures pour sortir de l'appartement.
"Rodriguez"? "Mon petit"? Cet homme est le père de Gabriel?
Il n'était pas censé être en prison? Que faisait-il ici?
Dans l'incompréhension, je déambulais dans la rue cherchant Gabriel. Il ne m'a pas tout raconté concernant son père mais je sais que ça peut être choquant pour lui de le revoir après tout ce temps.
Quelques minutes plus tard je le vois assis au loin, dans un parc, entrain de se rouler un joint. Attends... un quoi?!
Je fonce vers lui et je m'empresse de lui enlever cette pourriture de la main. Heureusement, il ne l'avait pas encore terminé.Gabriel: PUTAIN!
- Gab?! Tu joues à quoi la?
Gabriel: vasy fous moi la paix s'te plaît.
- Je sais que c'est ton père, mais c'est pas la peine de foutre en l'air 2 ans sans fumer! Tu te rends compte de ce que t'allais faire la? Cette merde a pourri ta vie Gab. Et puis déjà où est ce que t'as trouvé ça?
Gabriel: Écoute si c'est pour me faire la morale tu peux reprendre le même chemin et te barrer.
- Éh! arrêtes de me parler comme ça!
Gabriel: Pourquoi tu m'as suivi déjà? Si jsuis parti comme ça c'est pour pas vous voir donc casse toi... Dégage!
- *je soufle* t'as un sale caractère tu le sais?
Je lui caresse la joue et il détourne la tête. Je remarque ses yeux humides. Je vois que son corps tremblote légèrement et ça ne peut être que de peur car il ne fait absolument pas froid. Cette vision de lui me fit un pincement au cœur car je sais à quel point ça le touche de revoir son père.
- Éh
Gabriel: ...
- Viens la.
Il blotti sa tête contre ma poitrine et je le sert fort dans mes bras. Je l'entendais respirer très fort et je sentais son cœur battre à mille à l'heure. Il était comme un enfant, il était peut être redevenu le petit garçon qui avait peur de son père, qui avait besoin qu'on s'occupe de lui et qu'on le rassure.
Nous restons l'un contre l'autre dans le silence pendant de longues minutes et je le senti se calmer peu à peu.
Enfin il pris la parole:Gabriel: J'ai pas envie de rentrer chez moi.
- ... alors rentre pas
Il se décolle de moi, me regarde puis rit légèrement.
Gabriel: Et où est ce que tu veux que j'aille?
- bahhhh viens chez moi! C'est quasiment mon appart ma mère est jamais là, elle est tout le temps chez mes tantes.
Gabriel: Hawa... non.
- pourquoi?
Gabriel: t'es trop cheloue en ce moment et j'ai pas envie qu'il se passe quelque chose que tu vas regretter. On a pas fini notre conversation d'ailleurs.
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Let me come to you.II
Romantizm« Tu étais la lumière dans mes ténèbres. Le sol lumineux du puit sombre, profond et sans fin qu'était mon âme. Le rouge de mon cœur, de mon sang, de mes lèvres. Tu étais mon paradis. [...] Je suis désolé. » - Tu penses qu'on devrait prendre nos d...