Les couvertures
La saison est si lourde.
Pourquoi me réveiller ?
Au milieu des couvertures sourdes
Je retourne m'étaler.
Les rivages blancs
Ne dis pas ça, il faut y croire,
Aux rivages blancs, à la blancheur du soir.
Ne dis pas ça, tu dois y croire,
A l'appel d'antan et de ses minuits sauvages.
Ne dis pas ça, tu y crois.
Au fond de toi, s'écorchent ces rivages,
Aux écumes claires, aux rochers sombres.
Une île perdue, le paysage de nos ombres.
Le froid
Ne fait-il pas un peu trop froid
Pour se risquer au dehors ?
Je pense rester sous les draps
Au moins une heure encore.
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Par-delà le rivage [Poésie]
Poetry« Ce qu'il y a de grand en l'homme, c'est qu'il est un pont et non un but : ce que l'on peut aimer en l'homme, c'est qu'il est un passage et un déclin. J'aime ceux qui ne savent vivre autrement que pour disparaître, car ils passent au-delà. J'aime l...