Dans les yeux de Marilyn
Dans les yeux de Marilyn, je ne distingue plus sa couleur de peau,
Ni ses origines, J'ai pris une couverture pour la nuit.
Moi je deviendrais terroriste seulement pour rester avec elle.
Je me convertirais catholique ? je sauterais même de la tour Eiffel.
Dans les yeux de Marilyn, j'ai pris une couverture pour l'hiver.
Entre la pupille et la paupière, je serai une lentille
Je deviendrai son objet, une adresse courante,
Un numéro orange en appel illimité.
Dans les yeux de Marilyn, je respire de ses couleurs
Et de ses origines... Une sensation de venir d'ailleurs.
Je serai un réchaud et puisqu'elle n'aime pas l'été,
J'en toucherai deux mots, à l'hiver pour qu'il ne cesse jamais.
Dans les yeux de Marilyn, j'ai pris une couverture pour l'hiver.
Entre la pupille et la paupière, je serai une larme
Qui ne tombe jamais. Je tacherai de la faire sourire
Pour rester collé, à Marilyn jusqu'à m'évaporer.
L'âme blonde
Je lis ce matin que Marylin est partie, pour les journaux : crime politique ?
Je lis entre mes mains que la blonde est partie, escapade sans retour pour ici.
Un lourd secret se cache mon ami, derrière les paupières blanchies :
Overdose de barbituriques, des portes closent pour les amants publics.
Un lourd secret que tu dis, à 4 heures 25 du 5 août 65.
De la cité des anges un ange est parti, rejoindre sans bruit ses Kennedy.
Le sergent Clemmons voit étendue la beauté du monde, toute blanche qui gît,
La main agrippée au téléphone, corps et somnifères qui trinquent.
Position suspecte du corps ? à l'évidence, y a plus futé comme criminel !
Pour qui nous prend-on ? L'âme blonde fait une petite mine.
Vérifiez les communications, j'aimerais savoir ce qu'en pense Marylin.
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Par-delà le rivage [Poésie]
Poetry« Ce qu'il y a de grand en l'homme, c'est qu'il est un pont et non un but : ce que l'on peut aimer en l'homme, c'est qu'il est un passage et un déclin. J'aime ceux qui ne savent vivre autrement que pour disparaître, car ils passent au-delà. J'aime l...