Je ne peux que t'emmener nulle part.
Crois-moi ce n'est pas facile.
Tout est découvert à quoi sert un départ ?
Puisque l'on est volatiles...
De souvenirs illusoires
Que l'on distingue à peine,
Qui sont déjà sur ce départ
Où nos âmes se traînent.
Je ne peux que t'emmener nulle part,
Espérons que ce ne soit pas bruyant,
Espérons que ce soit loin,
Des vallées ou un désert brûlant.
De tes yeux le voyage sera moins long,
Ô Dieu athée qu'il coûte cher de rêver.
Nos mains serrées à l'unisson
Se demandent encore où aller.
De souvenirs illusoires,
Notre union fera de même :
Se termine en chagrin noir,
Pourvu qu'on n'y laisse pas nos veines.
Je ne peux que t'emmener nulle part,
Je ne sais déjà pas où je vais,
D'une maladie incurable,
On vit tous d'une mort certaine.
Nulle part ?
Parlez ou non de religion.
On interprète l'ailleurs abyssal
Chacun à sa vision.
De Nulle part, j'en ai rêvé,
J'y vais à grand pas, à grand secret.
Ma mort à moi je ne vais nulle part,
De ce nulle part que j'ai créé.
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Par-delà le rivage [Poésie]
Puisi« Ce qu'il y a de grand en l'homme, c'est qu'il est un pont et non un but : ce que l'on peut aimer en l'homme, c'est qu'il est un passage et un déclin. J'aime ceux qui ne savent vivre autrement que pour disparaître, car ils passent au-delà. J'aime l...