De mon âme la beauté

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À jamais ton sourire

Toi, de mon âme la beauté.

Si on s'en allait mourir

En continuant de s'apprivoiser ?


À jamais mes larmes

À la mémoire des étoiles tombées.

Que la lumière soit une arme,

Qu'elle vienne nous délivrer.


À jamais ses lèvres

Perdues dans les miennes,

À jamais le ciel

Arbre de nos rêves.


Dans le meilleur des mondes,

Dans ce trou noir,

Allons toucher la nuit

Et épousons le soir.


Dans ce jardin,

Aux poèmes pétroliers,

Dans cet envol de liberté,

Un lac où s'effondrera demain.


Je suis lassé

De tous ces sanglots,

Les pluies et les torrents

Les fous et les idéaux.


Je suis lassé

Par le bruit et les cris,

Les hurlements insensés,

Leur résonnance infinie.


Les prières qui continuent

Toujours plus loin, plus fortes,

Comme des lueurs d'espoir

Auxquelles on ne croit plus.


C'est là que tu me prends la main.

Tu chantes dans ce vacarme, ta voix...

Je n'entends plus rien hormis toi

Et les échos de nos demains.


On marche, sans savoir où aller,

On marche, pour s'en échapper.

N'y arrivera-t-on donc jamais ?

On marche pour s'arpenter.


À jamais ton sourire

Toi, de mon âme la beauté.

Si on s'en allait mourir

En continuant de s'apprivoiser ?

Par-delà le rivage [Poésie]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant