La pluie
Suffirait-il d'un rien ?
Ô Marie, suffirait-il de quoi ?
Mon drive, ma tension sentimentale
Se meurt de toi.
Suffirait-il d'un mot ?
Je pense qu'en tes yeux y a la pluie.
Sans doute, Dieu se cache dans cette eau
Qui me prend une nouvelle fois la vie.
Mes aïeux
Père, mère,
Reprenez votre argent.
J'ai fait don au maire,
Qu'il me rende mes parents.
Ciel, terre,
Récupérez vos larmes.
Amenez les âmes
Que mes yeux espèrent.
Dieu ou Dieux,
Gardez vos prières.
Gardez vos belles paroles
En échange de mes aïeux.
Sourire
C'est à la fin de la guerre
Que l'on compte les morts.
C'est dans la maladie
Que l'on compte ses jours.
C'est à la toute fin
Que l'on compte les regrets...
Et qu'on sourit.
VOUS LISEZ
Par-delà le rivage [Poésie]
Poetry« Ce qu'il y a de grand en l'homme, c'est qu'il est un pont et non un but : ce que l'on peut aimer en l'homme, c'est qu'il est un passage et un déclin. J'aime ceux qui ne savent vivre autrement que pour disparaître, car ils passent au-delà. J'aime l...