Par-delà le rivage [Poésie]

La Cité perverse

Bienvenue dans la Cité perverse

Sorry lady si l'on se déverse sur votre corps de jeune vierge.

Merci aux Freud, Ford et Bernays, d'avoir liés argent et sexe...

Sorry lady si l'on jouit sur votre image toute la nuit,

Devant les ordi nous ne sommes que pulsion des industries...

Amis lecteurs, en veux-tu du sexe ? bienvenue dans la cité perverse !

Merci aux Freud pour leur peste, bienvenue dans la cité perverse !

Imag(e)go

Des images brutes, sans symbole,

Sinon la stimulation du narcissisme.

Des pulsions dépouillées, dans l'esprit sur le sol

La morale est piétinée par le cynisme.

Des corps nus envahissent notre Conscience perdue.

Le signifiant du signifié insignifiant

Je suis par Vous

et Je suis Vous,

Vous, autre-Moi,

et pour cela,

Je, inexistant, flou,

vous tue Vous.

Les esprits et les images

Ils disent qu'Auschwitz n'a jamais existé.

Quelle stupidité accable les esprits si faibles ?

Quelle ignorance frappe les esprits si creux ?

Images, images, de votre pouvoir vous donnez le vrai et le faux.

Vous, nouveau serpent du bien et du mal,

Distribuez vos pommes pourris aux autres moi

Encore tellement humains, trop humains.

Ils disent qu'Auschwitz n'a jamais existé.

Demandons la preuve de leur propre existence ;

ils ne répondent pas... Les images ne savent rétorquer.

La culture de la torture (suite)

Pour l'aristocratie, pour le peuple, la culture, l'or ?

Pour les mœurs qui s'agitent sans cœurs les mille corps.

Pour vibrer sous la torture, d'une torture par fierté,

Sous l'hymne scandée, frissonnent mêmes les murs.

Dans la mort se divertir ? oui la bête a les larmes,

L'espèce en devenir, moins sensible qu'elle, hélas.

La culture de la torture (suite 2)

Oh pleurons, oui nos frères, un frère est mort ?

Dans l'arène le taureau a fait jouer le sort.

Oui pleurons pour les bourreaux, laissons à l'abattoir,

L'animal qui fut beau, torturé pour la gloire.