L'Indien, l'Arbre et la Lune
D'un indien léger comme sa plume
Sur la branche qui survit,
Le dos plaqué à l'arbre infini
Arbre infini dénommé Irminsul.
D'un indien à la flûte d'or
Dont l'écho se fait mélodie,
À 20 H réveille la nuit
Sur Irminsul qui s'endort.
D'un indien aux peintures paisibles
La lune chaque soir au crépuscule,
Recouvre son visage de lueurs
À l'appel de la flûte sensible.
D'un indien de 300 ans ami à jamais
D'une simple branche à unique couleur,
A la coutume avec Irminsul le dormeur
S'en va faire danser la nuit.
L'indien et le temps
L'indien annonce du mauvais temps
De la plume au bout de ses doigts
Il s'avère bien souvent
Que la vérité soit.
La pluie s'émiette sur nos cheveux
Il sourit et demande d'attendre.
Le tonnerre se fait entendre
Et le vent anime le feu.
Alors que les éléments se déchaînent,
Il danse en chantant.
Ravi, il saisit la plume et l'enlève
Et murmure en te la tendant :
« Touche le temps sous toutes ses formes au creux de tes mains,
Tu connais désormais tout ce qu'il faut savoir du destin »
Dragon et Papillon
Dragon du paysage,
Papillon de la nuit,
Qui volent au-dessus des pâturages
De leurs ailes font que l'imagination luit.
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Par-delà le rivage [Poésie]
Poesía« Ce qu'il y a de grand en l'homme, c'est qu'il est un pont et non un but : ce que l'on peut aimer en l'homme, c'est qu'il est un passage et un déclin. J'aime ceux qui ne savent vivre autrement que pour disparaître, car ils passent au-delà. J'aime l...