O mon amour...

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La faille qui faillit

C'est dans la haine, et l'amour, et l'agressivité,

Bien au-delà du principe de plaisir, que se situe le « Vrai ».

Sans barrière, frontière, corde, c'est la pure Angoisse ;

Celle qui serre les entrailles d'un corps en péril, friable paroisse.


Mon animal blessé

Partie sur le front de la mort, oui de l'amour,

L'âme aussi, bien sûr, connaît la torture !

Comme l'artère de mon cœur qui s'ouvre,

Déchirure ? la plus mortelle des blessures.


Mais qui pour annihiler l'hémorragie ?

D'une âme souffrante, en silence, qui subit.

Hélas, ma poitrine n'abrite ni médecin ni juge,

Pour l'animal blessé qui y a pris refuge.


Dans le Styx

Ô mon amour regarde toi !

Par-delà toutes nos croyances,

Tu sais, la Vie est un opéra

Et la mort, une danse ;


Et qu'il faut danser souvent

Pour se rappeler que l'on existe,

Dans notre âme, re-naître l'enfant

Et se jeter dans le Styx.


Ô mon amour regarde toi !

Tu en oublies ton existence,

Le théâtre se meut ici et là,

Tu t'y perds avec aisance ;


Oui à s'égarer pour se trouver,

Partir à la quête de soi.

Mais mon Amour le Styx est à nos pieds,

Pourquoi feindre ton désir pour moi ?


Merci pour vos lectures mes ami.e.s.

Par-delà le rivage [Poésie]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant