La couleur des rêves

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Sans toi

Le ciel s'assombrit, il fait noir là-bas.

Est-ce que tout finira ici ? Ici sans toi.

La lumière s'éteint au chant des loups,

À la perte de notre amour, ce qui nous rend fous.


Plus de couleurs, de rêves, je t'entends pleurer,

C'est moi, j'ai peur ce soir de m'envoler

Vers toi, mon amour qui me laisse tomber...

Vers toi, qui me laisse m'embraser.


Le ciel s'assombrit, il fait noir là-bas.

Est-ce que tout finira ici ? Ici sans toi...


Le pays du soir

A la frontière du jour où les châteaux sont des sucreries,

Les cœurs battent des tambours au retour des rêves des petits.

Un chevalier, une princesse, des chèvres et des brebis,

Un magicien, une enchanteresse, des dessins où s'animent leurs amis.


Le pays du soir où les ennuis sont des caresses,

Pas de mains qui se séparent mais des cœurs qui se redressent

Et les hommes qui courent nus pieds sur le sable

Pour attraper le jour avant qu'il ne s'en aille.


L'ennui c'est ce silence, là-bas il y a toujours du bruit.

Des chansons de vacances et des chansons de pays,

Du pays du soir, de mon pays du soir, de mon soir...


La saison des feuilles et les feuilles de saison

Les feuilles sont scintillantes

Jaunes et vertes

Scintillent nos âmes toute la lueur du jour.


Les feuilles sont verdoyantes

Du vert

Verdoient nos âmes toute la lueur de la nuit.


Les feuilles sont rougeâtres

De l'ocre et du rouge

Dépriment nos âmes d'une journée qui diminue.


Les feuilles sont blanches

Étalées sur le sol enneigé

Mortes comme nos âmes qui ne se réchauffent plus.


Les feuilles sont de nouveau scintillantes

Jaunes et vertes

Scintillent nos âmes toute la lueur du jour...


L'âge et le parc

Les enfants courent et tombent

Dans le sable remuant.

Si seulement j'avais six ans

Pour t'emmener sous leurs ondes.


L'avantage du visage

Penses-tu et réponds songeusement

Si j'eusse été plus à mon avantage ?

M'aurais-tu regardé si différemment

Que tu aurais pu aimer mon visage ?


Hélas, le faiseur de nuit conçoit avec aléas

Selon son humeur du jour, très lunatique

Si mon charme ne vaut rien selon toi

Le faiseur de nuit m'a jugé pratique.


Sinon, pourquoi me fabriquer ainsi ?

Voyant l'incohérence de mon visage,

Voyant le peu d'intérêt que je suscite,

N'eût-il pu me créer à mon avantage ?

Par-delà le rivage [Poésie]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant