Wilhelm.
Ils arrivent dans la chambre de Wilhelm en s'embrassant à en perdre le souffle. Le prince fait avancer à reculons Simon jusqu'à son lit quand soudain une violente crise de panique le surprend, il s'éloigne de Simon et précipitamment, il ferme toutes les portes encore ouverte et le verrouille, vérifie que le couloir étroit de son passage secret est vide, referme correctement la porte dérobée, ferme correctement les immenses rideaux noir et épais et retourne vérifiée à nouveau les verrous des porte sous le regard incrédule de Simon. Il se lève au moment où il remarque Wilhelm se frotter le torse.
_ Willie qu'est-ce qui se passe ? Demande calmement Simon en posant sa main sur celle du prince toujours posé contre son torse.
_ De mauvais souvenirs me sont revenus en mémoire. J'ai eu une crise de panique.
_ Willie, August n'est pas là. Ta chambre est au deuxième étage, tu as fermé tous les verrous qui peuvent exister sur une porte. Cesse de t'inquiéter et profite juste du moment.Simon viens posé ses lèvres délicatement sur celle du prince avant que le baiser ne soit intensifié. Wilhelm le pousse sur son lit et le surplombe avant de fondre sur ses lèvres tentatrices. Cela ne fait qu'un mois qu'ils ne sont plus embrassés mais ils ont l'impression que cela fait une éternité. Simon passe sa main dans les cheveux du prince quand son souffle chaud se rapproche dangereusement de son lob d'oreille, son point sensible que jamais il n'avait pensé qu'il existe avant sa rencontre avec Wilhelm. La bouche fiévreuse de Wilhelm revient sur la sienne. L'amour qu'ils se transmettent dans ce baiser en dit long.
Le prince s'attaque à la cravate de son compagnon puis à sa chemise avant de se mettre à genoux pour enlever son propre haut tandis que Simon se précipite pour enlever son pantalon suivie de près par celui du prince. Ne pouvant se détacher l'un de l'autre, ils s'embrassent jusqu'à être à bout de souffle. Wilhelm sent une main baladeuse qui se fraye un chemin dans son boxer et sur le fessier du prince qu'il pince pour accentuer la pression de leurs entre-jambes. Simon enlève sa main et retire le boxer du prince suivie du sien. Le contact dépourvu de vêtements, leur lance un violent frisson et de doux gémissements. Avec douceur et d'une main tremblante, Wilhelm la descend lentement, Simon lui touche le visage en lui donnant le sourire le plus sincère._ Ça va aller Willie. Tu sais très bien que je vais aller très bien ! Dit-il en chuchotant.
Avec plus d'assurance, Wilhelm le prépare avec délicatesse et amour sans lâcher les lèvres de Simon, ils s'embrassent avec passion. Ne tenant plus et pensant qu'il est prêt, Wilhelm enlève ses doigts et le pénètre avec délicatesse, lâchant un gémissement étouffé. Il ne bouge pas pendant quelques minutes, laissant le temps à Simon de s'habituer à lui. Wilhelm ne s'est jamais senti aussi complet que maintenant, il regarde avec amour et tendresse Simon le visage pâle et serré face à la douleur. Wilhelm l'embrasse sur la moindre parcelle de peau voulant l'aider à atténuer la douleur. Simon commence à se mouvoir doucement, mais réclame une accélération qui est immédiatement accordée au plus grand plaisir des deux hommes. Wilhelm attrape les mains de Simon et les passe au-dessus de son crâne. Leurs mouvements sont brouillons, leur voix ne sont plus que gémissement. Simon se cambre lorsqu'il arrive au point de non retour suivi quelques minutes après par Wilhelm qui s'effondre auprès de lui, sa tête se pose contre son torse remplis de sueur.
★★★
Wilhelm se réveille dans le silence le plus total mais ce qui l'inquiète c'est le fait qu'il est seul dans le lit.
_ Simon ? Appelle-t-il paniquer. Il entend finalement du bruit provenant de sa salle de bain. Il se lève en remettant son boxer, ouvre la porte et découvre Simon dans la baignoire, entouré d'une gigantesque tonne de mousse.
_ Hey ! Dit joyeusement Simon en le voyant apparaître dans la pièce. Tu te rends compte que ta baignoire doit faire quasiment la taille de ma chambre. Wilhelm rigole.
_ Tu crois que tu n'en fais pas un peu trop ?! C'est juste que tu es tout petit. Dit-il pour le taquiner. Simon, la bouche ouverte, lui jette de la mousse au visage, ce qui provoque le rire de Wilhelm.
_ Si tu veux, tu viens vivre chez moi et on verra qui rira en dernier. Ajoute Simon également taquin. Wilhelm attrape la main de Simon et l'embrasse après avoir repoussé la mousse.
_ Il faut qu'on parle. Simon resserre sa prise. Je veux qu'on s'assume à Hillerska. Je ne veux pas te cacher. Personne ne mérite de cacher quelqu'un comme toi. Dit-il en enlevant une mèche bouclée qui tombe dans les yeux de Simon.
_ Et pour tes parents ? Demande prudemment Simon.
_ Ils vont devoir accepter que c'est toi que j'ai choisi et si ça ne leur plaît pas, j'abonnerai la couronne. Simon se place correctement dans la baignoire.
_ Tu ne vas pas abandonner ta vie pour moi !
_ Je ne l'ai jamais aimé. C'est comme une prison pour moi. Et... c'est toi ma vie à présent. Simon le regarde bouche bée avant d'attraper son visage et l'embrasser fougueusement.
_ Je t'aime. Avoue Simon après qu'ils se soient séparés. Lorsque tu me l'as dit la première fois, le jour des vacances, j'avais envie de te le dire en retour mais je me suis protégé. J'avais déjà le cœur meurtri par notre rupture et que tu m'avoues que tu m'aimais, je ne pouvais pas le dire en retour car par égoïsme, je voulais ne plus être le seul qui souffrent. Mais mon dieu, bien-sûr que je t'aime ! Les épaules de Simon s'affaissent au moment même où il termine son aveu, comme s'il s'était libéré d'un terrible poids.
_ Je t'aime aussi. Ils s'embrassent à nouveau amoureusement profitant de cette ambiance si légère. Aller, je vais t'aider à te laver avant que ta peau ne devienne toute vieille. Le rire franc résonne dans la pièce entière ce qui réchauffe encore plus le cœur du prince.
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Young Royals. 2&3
FanfictionLes vacances de Noël se terminent. Wilhelm va bientôt devoir retourner à Hillerska. Rentré signifie revoir son cousin August qui l'a trahi, subir les regards scrutateurs des élèves mais surtout, revoir Simon. Le jeune homme dont il est tombé folleme...