Le Mystérieux Lorenzo Pellizarri(Saga des Pellizarri 1)

Chapitre 13

Face au regard de Clara, sa tante ne pu s'empêcher de rire à gorge déployée.

- Détend toi ma petite, je suis venu te parler du patron.

Clara se calma enfin et invita sa tante à s'asseoir.

- Le patron m'a fais savoir hier soir qu'il voulait que tu t'occupes exclusivement de sa chambre , chose qui d'ailleurs me ravit car je me fais vieille. Lui annonça sa tante.

Ce que sa tante avait omis de lui dire c'est qu'elle avait elle même suggéré cela à Lorenzo. Sa première phase de l'opération " réunissons Clara et Lorenzo" était en marche , bien sûr elle l'avait fait avec la complicité de Lucas Pellizarri.

- Mais ma tante, tu m'a bien dit qu'il refusait que quelqu'un fasse le ménage chez lui à l'exception de toi.

- Oui, je sais ce que j'ai dit mais je me fais vieille et sa chambre est bien trop grande. Je ne faisais que t'informer Clara , ce n'est pas à discuter.

Sa tante sortit aussi vite qu'elle était entrée. Clara soupira avant de se jeter sur son lit.

Lorenzo sortit du cimetière, il s'apprêtait à entrer dans sa voiture lorsque son téléphone sonna. Il le prit et vit le numéro de Lucas à l'écran.

- Enfin tu daignes répondre , fit celui-ci à l'autre bout du fil.

Lorenzo roula les yeux et lança plusieurs jurons.

- Lucas, arrête tes enfantillages veux-tu ?

- Je t'appelais juste pour t'informer que nous avons la taupe.

- J'arrive.

Lorenzo remit son téléphone dans sa poche et entra dans sa voiture. Il arriva à sa base après un quart d'heure.

- Où est-il ?

- Dans ton bureau.

Il se dirigea vers son bureau et l'ouvrit à la volée. Il n'était pas du tout étonné puisqu'il le soupçonnait déjà depuis un bon moment.

- Tiens, tiens, Martinez, quelle bonne surprise.

Le fameux Martinez était bâillonné et avait les mains et les pieds liés.

- Qu'à tu as dire pour ta défense ? Demanda Lorenzo.

Il lui enleva le bâillon et s'assit.

- Je t'écoute, tu as deux secondes.

Martinez respirait fortement sûrement apeuré.

- Un, deux, le temps est passé. Désolé Martinez mais tu connais les règles, Lorenzo Pellizarri ne pardonne jamais les traîtres .

Il sortit son couteau suisse et caressa la joue de Martinez avec.

- Tu vois mon petit Martinez, tu aurais pu être un grand de ce pays mais toi tu as voulu me trahir. Je t'ai tendu la main lorsque que tu mourrait de faim dans la rue, je t'offre ma main et toi tu veux me couper le bras ?

Martinez essaya de d'hocher la tête de plaider sa cause mais les règles étaient les règles et personne ne devrait les enfreindre. Martinez avait voulu trahir Lorenzo en donnant des informations sur l'organisation, c'est comme cela que Lorenzo appelait sa mafia. Une organisation à but non lucratif chargé de nettoyer ce monde des pires ordures qui existent.

- Tu t'es cru le malin mais tu oublies que Lorenzo Pellizarri à toujours une longueur d'avance sur tout le monde. Je déteste les improvisations et tu le sais très bien puisque tu travailles pour moi depuis cinq ans.

Il lui fit une balafre sur le visage. Le bâillon empêchait celui-ci de crier. Lorenzo prit son temps pour le torturer ,pas pour sa trahison mais parce qu'il avait appris que cette enflure s'était rendu coupable de plusieurs délits entre autres : des vols, des escroqueries et de viols. Lorenzo pellazari détestait les violeurs. Il ne s'agissait pas avec eux. Il mettait un point d'honneur à leur faire ressentir tout le mal qu'ils avaient pu faire à toutes ces femmes. Lorsqu'il fut satisfait, Lorenzo lui tira plusieurs balles avant de sortir et comme toujours il se sentait toujours soulagé car il venait d'ôter de cette terre une ordure, un monstre. Il ferma les yeux en essayant de penser à sa petite Lydia mais c'est le visage de Clara qui lui vint à l'esprit. Lorenzo se dit qu'il devenait sûrement fou et décida d'aller faire un tour avant de rentrer chez lui.

La journée était passée vite, beaucoup trop vite au goût de Clara . Elle était couchée dans son lit se disant qu'elle allait pénétrer dans l'antre de Lorenzo Pellizarri, elle avait la chaire de poule rien qu'à y penser. Elle décida donc de faire un tour, cela lui ferait sûrement du bien. Elle sortit de la maison et se mit à parcourir le jardin. Elle eut l'impression d'être suivit par quelqu'un, elle n'eut pas le temps de réagir que déjà quelq'un lui bâillonna la bouche avec sa main. Son cœur manqua un battement, elle se dit sûrement que c'était la fin. Paolo Rossi l'avait retrouvé et elle n'avait plus la chance de s'en sortir. S'en était fini de sa triste vie, elle pensait à son triste sort lorsqu'elle fut retourner et se retrouva bloqué devant des yeux marrons qui la regardait avec toujours cette lueur étrange qu'elle n'arrivait pas à expliquer.

- On peut savoir ce que tu fais ici ? Demanda Lorenzo d'une voix bourru.

- Ça ne se voit pas ? Je prends de l'air.

- Oui ,je vois bien mais sachez mademoiselle que vous êtes sur ma propriété et je n'accepte pas que mes employés soient ici à cette heure de la nuit, c'est très dangereux.

- Dangereux ? Demanda Clara. Est ce qu'il y aurait des animaux sauvages ici ?

Lorenzo se passa une main dans les cheveux. Clara le trouvait un peu plus beau à chaque rencontre. Veronica n'avait pas tord, il était d'une beauté renversante et plus beau que dans les journaux.

- Non, il n'y a pas des animaux sauvages ici mais il y a une chose de plus dangereux ici, répondit Lorenzo.

- Qu'est ce qu'il y a de plus dangereux qu'un animal sauvage ?

Lorenzo se rapprocha d'elle jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de distance entre eux. Il passa légèrement sa main sur ses jolies petites joues qui prenait vite la couleur rouge à chaque fois avant de lui souffler légèrement :

- Moi, Clara .

- Vous ? S'étonna Clara .

- Oui, je puis vous assurer ma petite Clara que je suis bien plus dangereux que les animaux sauvages alors tu devrais faire attention à moi.

Clara n'en doutait pas le moins du monde. Elle savait que ce qu'il disait était la stricte vérité. Elle avait bien plus peur de lui mais il ne lui inspirait pas la peur commune que les êtres humains ressentent pour une chose , non , Clara ressentait une autre à l'égard de Lorenzo Pellizarri mais elle ne pouvait se l'expliquer . Elle le regarda un instant et s'en alla très rapidement. Son patron mystérieux lui faisait ressentir des choses qu'elle n'avait jamais connu jusque là, ils se connaissaient à peine mais Clara avait l'impression qu'ils se connaissait depuis longtemps.