" Tu es ma femme Clara" , cette phrase ne cessait de tourner en boucle dans la tête de Clara. Lorenzo était parti aussitôt cette phrase formulée, Clara était restée seule dans sa chambre un bon moment avant que le chauffeur ne vienne lui dire qu'il était l'heure de partir. Elle s'était déjà apprêté et sorti accompagné du chauffeur. Il lui ouvrit la portière de la voiture et elle s'y engouffra.
Lorenzo attendait Clara depuis un bon moment les nerfs tendu. Il lui avait dit qu'elle était sa femme et s'en était allé comme un voleur. À vrai dire il appréhendait sa réaction, pour la première fois de sa vie, Lorenzo Pellizarri, le Grand homme d'affaires et le mafieux sans cœur avait peur de voir la réaction d'une jeune femme. Il refusait de voir du rejet dans son regard, il refusait qu'elle ne veuille pas de lui. Elle avait eu le regard vide lorsqu'il le lui avait dit et il avait refusé de l'entendre dire non, c'est pour cela qu'il avait préféré partir aussitôt. Lorenzo avait décidé de tout mettre en œuvre pour la conquérir. Il ne voulait pas se l'avouer mais il ressentait quelque chose pour Clara, une chose qui allait même au delà du désir, un sentiment encore plus violent et plus fort que celui qu'il avait un jour ressenti pour sa Lydia. Il vit l'une de ses nombreuses voiture avancées et l'objet de ses tourments sorti plus sublime que jamais dans cette robe moulante noire qu'il avait lui même choisie pour elle. Lorenzo regretta de l'avoir fait car tous les membres de son équipage la dévorait du regard comme un morceau de viande devant une horde de chiens affamé.
- Regardez la encore une fois de plus et je vous arrache vos yeux ainsi que vos bijoux de famille. Lança-t-il calmement mais avec une voix si menaçante que Clara en eu des frissons.
Tous baissèrent la tête car ils savaient que Lorenzo Pellizarri ne s'amuse jamais avec les menaces. Il était capable de faire comme promis mais encore plus pire que cela. Il marcha à grande enjambées et alla la chercher. La soulevant avec délicatesse sans se préoccuper de son équipage. Une fois dans le Jet, il la fit asseoir et lui la ceinture. Il s'assit en face d'elle.
- Monsieur, nous allons décollé dans cinq minutes, annonça l'hôtesse.
Elle jeta un regard noir à Clara qui ne la regardait même pas parce qu'elle avait la tête baissée. Lorenzo lui l'avait remarqué et sa tête surchauffait.
- Anna Maria ? L'appela-t-il.
- Oui monsieur, répondit -t-elle avec un sourire aguicheur.
Lorenzo lui sourit à son tour en se levant.
- Tu es virée, dégage de mon Jet.
Elle perdit son sourire aussitôt. Lorenzo retourna s'asseoir devant une Clara médusée et se demandant ce que cette femme avait encore fait.
- Elle t'a mal regarder et moi je n'aime pas quand on te regarde avec dédain. Lui dit Lorenzo comme s'il avait lu dans ses pensées. Dors Tesoro, nous avons de longues heures de vols devant nous.
Clara n'avait pas sommeil, elle ce qu'elle voulait c'est d'être avec lui. Il était devenu distant et cela lui brisait le cœur.
- Je n'ai pas sommeil, lâcha-t-elle.
- Moi je dis que si , il faut que tu te reposes, répliqua-t-il.
Clara défit sa ceinture et vint s'asseoir près de lui, elle mit sa tête sur son torse.
- Je dormirai à une seule condition, lui dit-elle.
- Laquelle ? Demanda Lorenzo.
- Que tu dormes aussi, tu ne dors pas assez, tu passes tout ton temps à travailler.
Lorenzo savait qu'elle disait vrai. Il ne dormait pas assez ou presque jamais, il passait le plus clair de son temps à travailler et rien d'autre. Le travail pour lui était comme une thérapie, il l'aidait à oublier ses démons intérieurs. Il n'avait fait que cela toute sa vie.
- D'accord Tesoro, tout ce que tu veux. Capitula-t-il.
Sourire aux lèvres, Clara l'aida à défaire sa ceinture, elle l'aida à se lever et le conduisit jusqu'au lit. C'était la deuxième fois qu'elle entrait dans ce jet et elle s'avait où le lit se trouvait vue qu'elle avait eu le loisir d'y dormir la première fois. Elle se coucha et l'aida à en faire autant. Lorenzo se demandait bien ce qu'il lui arrivait même s'il avait une idée de la réponse mais il refusait de l'admettre, Clara occupait chaque jour une partie de lui, elle devenait très importante pour lui et jamais il ne l'a laissera partir ni même envisagé qu'il lui arrive quelque chose. Il n'avait pas su protéger Lydia mais il allait tout faire pour que Clara n'ait aucune égratignure et même si cela se fait au profit de sa propre vie. Il jeta un coup d'œil à Clara et vit qu'elle s'était assoupie, il ferma les yeux et la rejoignit dans les bras de Morphée quelques minutes après.
Clara se réveilla et sentit qu'elle était en mouvement. Elle ouvrit les yeux et vit qu'elle était dans les bras de Lorenzo. Le froid qui l'accueillit était glaçant. Elle s'était habituée au climat chaud de l'Italie mais en Russie c'était autre chose et Heureusement que Lorenzo avait eu la délicatesse de lui faire porter des vêtements chauds sinon elle allait gelée.
- Je vois qu'on n'est réveillé ? Fit Lorenzo en levant un sourcil.
Grillée, Clara ne put s'empêcher de rire. À vrai dire elle l'épiait , elle ne voulait en aucun cas quitter les bras confortable de Lorenzo et lui non plus ne semblait pas décidé à la faire descendre. Clara vit de loin de nombreux hommes tous habillées en costards noirs et qui avait tous des armes, Lorenzo pu ressentir qu'elle avait eu peur en les voyant. Lucas avait exagéré sur ce coup là. Il savait que son frère en faisait un peu trop à chaque fois mais c'était son petit frère et il l'adorait ainsi. Il vit celui-ci sortir de sa voiture avec ce sourire en coin qu'il lui reconnaissait.
- Enfin, mon frère et ma belle sœur sont arrivés, je commençait déjà à m'impatienter leur lança -t-il.
Clara ne put s'empêcher de rougir face à sa remarque qui agaçait son frère. Il fit descendre Clara à contre cœur et celle-ci se jeta dans les bras de Lucas pour lui faire un câlin. Voyez vous ça même son idiot de frère avait droit à une affection de sa part alors que lui faisait mains et pieds pour qu'elle cesse de trembler en sa présence. Il fit une accolade rapide à son frère et aida Clara à monter à bord de sa Lamborghini noire aux vitres teintées, la dernière en édition et limitée. Clara ne put s'empêcher de pousser un cri d'admiration devant le luxe et la classe de cette voiture. Elle n'avait jamais imaginé qu'un jour elle se trouverait dans une telle voiture.
- Ravie qu'elle te plaise Tesoro, Je viens à peine de l'acheter.
En effet, Clara avait remarqué qu'elle sentait le neuf. Lorenzo lui mit la ceinture et s'installa côté chauffeur devant l'air perplexe de Clara.
- Je refuse que qui que se soit te conduise, lui dit-il en l'embrassant.
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Le Mystérieux Lorenzo Pellizarri(Saga des Pellizarri 1)
RomanceAidée par son père, Clara fuit un mariage de convenance et trouve refuge chez sa tante qui est gouvernante dans le manoir de Lorenzo pellizari. Cet homme si redoutable et mystérieux provoque en elle tant d'émotions contradictoires. Lorenzo quand à...