Le Mystérieux Lorenzo Pellizarri(Saga des Pellizarri 1)

Chapitre 30

Salut à tous, cela fait maintenant un an que je suis sur Wattpad. Bien que je ne sais pas exactement à quelle date , je sais que c'est en septembre, il faut dire que c'était le fruit du hasard et je ne regrette pas d'avoir découvert Wattpad car il m'a permis de me découvrir un talent pour l'écriture. Quoiqu'il en soit je suis heureuse de partager mes histoires avec vous. Alors pour fêter l'anniversaire si je peux le dire je vous publie tous les chapitres de Lorenzo Pellizarri. Je vais commencer l'histoire sur Lucas le mois prochain c'est à dire le premier octobre.

- Te voilà chérie, cette limonade commençait à tarder, lança son père.

Elle s'approcha doucement et vint s'asseoir près de Lorenzo. Elle servit la limonade.

- Est ce que ça va ? Demanda-t-elle suspicieuse.

- Comme sur des roulettes Amore Mio, ton père et moi étions en train de causer du beau temps et de la pluie. Répondit Lorenzo.

Clara eut un baume au coeur en entendant ce nouveau surnom qu'il venait de lui donner.

- Je disais à ton patron enfin ton compagnon qu' il avait intérêt à prendre soin de toi sinon je n'allais pas hésiter à utiliser mon sabre sur lui, lui dit son père sur un ton de défit pour Lorenzo.

Celui-ci ne put s'empêcher de sourire en coin, Diego Romano était un homme qui était prêt à tout pour sa fille mais il ne savait pas que Lorenzo était capable de tuer une ville entière pour Clara et même plus que ça.

- Vous n'auriez pas besoin de faire ça parce que je tuerait quiconque essaiera de s'en prendre à elle, lâcha-t-il.

Clara le considéra un bon moment avant de boire une gorgée de limonade.

La tension entre les deux hommes était redescendu au plus grand bonheur de Clara qui pouvait enfin se détendre. Elle avait passé un agréable moment avec Marina Volkov la mère de Veronica qu'elle n'avait pas vue depuis longtemps, elle avait même soupçonné des regards indiscrets entre elle et son père, après tout ils étaient adultes et Clara n'avait pas à se mêler de leur vie.

C'est en début de soirée que Lorenzo décida d'écourter la visite. Après des au-revoir émouvants avec son père, Clara monta dans la voiture de Lorenzo.

- Merci, lui dit-elle.

- Pourquoi donc ?

- Grâce à toi j'ai pue voir mon père , alors merci.

Lorenzo lui prit la main et y posa un doux baiser.

- Je ferai tout pour toi Tesoro, crois moi.

Clara lui sourit timidement.

- Où allons nous maintenant ? Demanda-t-elle.

Lorenzo lui sourit tendrement.

- Je t'emmène dîner , tu n'a pas assez manger aujourd'hui et je vais rectifier ça .

- Oh, je pensais que tu n'allait jamais me le proposer, répondit Clara.

C'est dans une ambiance bon enfant qu'ils arrivèrent devant un petit restaurant. Lorenzo avait voulu passer inaperçu, il réservait sa sortie pour la soirée, il ne voulait pas exposer Clara pour le moment.

- Il est magnifique ce petit restaurant, s'exclama Clara.

- Je savais qu'il allait te plaire.

Il descendit et vint lui ouvrir la portière.

- Lorenzo, quel plaisir de te voir , s'écria un homme qui vint saluer chaleureusement Lorenzo.

- Je suis content de te voir aussi Anton, cela fait vieux répondit-t-il.

- Mais qu'est ce qu'elle est jolie, tu n'a plus ramener de fille ici après Lydia, ajouta-t-il en Russe.

Clara remarqua que le visage de Lorenzo avait changé. Cette Lydia devait avoir un rapport avec son passé, même si elle ne connaissais pas le sens de la phrase elle avait néanmoins entendu le prénom Lydia, elle voulut chercher des réponses sur les traits de Lorenzo mais Il revêtit son masque impassible et la guida jusqu'à leur table.

- Je suis désolé d'avoir réveillé un mauvais souvenir, s'excusa Anton toujours en Russe.

- Ça ne fait rien, lui dit Lorenzo.

Anton s'en alla après avoir pris leurs commandes, bien-sûr Lorenzo avait commandé pour Clara.

- Qui est Lydia ? Demanda-t-elle.

Lorenzo leva sa tête de son téléphone et la fixa longuement.

- Je te dirai tout ce que tu veux sur Lydia une fois chez nous, pour le moment tu dois manger car tu n'as pas pue le faire.

Elle n'ajouta rien. Les serveurs apportèrent le repas et Clara mangea avec appétit sous le regard satisfait de celui-ci. Une fois le repas terminé, il l'emmena à la maison.

- Lydia était mon premier amour, lâcha-t-il. On se connaissait depuis l'enfance et avons décidé de nous mettre en couple à l'âge de seize ans.

Clara s'assit et lui prêta toute son attention.

- Mon père voyait cette relation d'un mauvais oeil car pour lui il était inadmissible qu'un Pellizarri ait une quelconque relation avec une fille pauvre mais je n'en avait que faire de son avis. Les parents de Lydia travaillaient chez nous, son père était jardinier et sa mère était cuisinière. D'ailleurs la maison bleue au milieu du jardin leur appartenait.

Lorenzo souffla un instant et se leva. Il se servit un verre de vin et revint s'asseoir.

- J'ai inauguré mon premier hôtel à dix huit ans et je devais me rendre à Rome puisqu'il s'y trouvait, Lydia ne pouvait m'accompagner car elle ne se sentait pas très bien.

Lorenzo but une gorgée sous le regard attentif et attendrissant de Clara.

- Je suis revenue et j'ai appris qu'elle avait eu un accident, elle est restée dans le coma pendant un an et elle ne s'est plus jamais réveillé. J'ai aussi appris qu'elle portait un enfant mais cet enfant est mort aussi.

Clara le prit dans ses bras et le consola du mieux qu'elle put. Il était devenu vulnérable, il n'était plus le même Lorenzo Pellizarri si froid et si impassible.

- Je suis désolée de t'avoir fait revivre ces mauvais souvenirs.

- Non Tesoro, au contraire ça m'a permis de faire ressortir toute cette pression accumulée au cours de ses dix dernières années. Merci à toi ma petite Clara.

Il lui embrassa le front et descendit jusqu'à son cou.

- Qu'est ce que tu fais ? Demanda Clara.

- Je te remercie chérie et d'ailleurs je crois qu'on devrait monter sur le lit pour que je te fasse un massage.

- Je ne vois pas pourquoi il faut nécessairement allé sur le lit.

Lorenzo préféra ne rien dire et la souleva délicatement. Elle feignit de protester mais le combat était perdu d'avance.