Le Mystérieux Lorenzo Pellizarri(Saga des Pellizarri 1)

Chapitre 20

Lorenzo sentait ses membres se contracter et ses nerfs en surchauffe. Il se fit violence pour ne pas montrer une autre version de lui qui puisse faire peur à Clara. Mariana Santos était une employée méprisante qui se conduisait souvent mal avec les clients, il avait plusieurs fois reçu des plaintes à son sujet et l'avait déjà interpelé mais il ne s'était pas assez fait comprendre, elle n'avait pas le droit de regarder Clara ainsi, avec dédain et mépris . Il fit appel à tous ses bons sens , il tourna vers Clara et la vit qui était mal à l'aise et cherchait une bonne posture, cela lui déchira le cœur.

- Tu es virée, lâcha-t-il à l'endroit de Mariana.

Écarlate, celle-ci le regarda avec perplexité. Elle lança encore un regard encore plus méprisant vers Clara.

- Essaie ça encore et je te jure que te brise ton joli petit cou, lui dit-il. Maintenant sort de mon centre commercial.

- Mais monsieur... voulait-elle s'expliquer.

Lorenzo la fit taire par un simple regard. Elle alla chercher ses affaires, Clara voulu intervenir mais Lorenzo ne lui en donna pas l'occasion. Une fois l'employé parti , Clara vint se poster devant lui, elle estimait qu'elle avait droit à des explications.

- Elle a pris l'habitude de mal se comporter avec les clients et ce n'est pas la première fois que je la mets en garde, tu n'as pas à intervenir Clara.

- Mais...

- Pas de mais qui tienne. Viens, tu as plusieurs vêtements à essayer.

Il l'entraîna à l'intérieur du magasin et alla choisir des vêtements que lui même jugeait bon car ceux que cette méprisante femme avait choisi était de mauvais goût. Il les plaça devant Clara , s'assit et lui montra la cabine d'essayage.

- Je refuse de défilé devant vous, lui dit-elle en croisant les bras sur sa poitrine.

Lorenzo sourit, c'était d'ailleurs la troisième fois qu'il le faisait de la journée. Il était d'ailleurs surpris que cela lui arrive dans la même journée mais là n'était pas le souci actuel, le souci actuel était que Clara essayait de lui tenir tête et il trouvait cela mignon, c'était risible.

- Ma petite Clara, je crois qu'on devrait éviter de s'engager sur ce terrain tous les deux, te rebeller ne ferait que rendre les choses intéressantes pour moi, tu sais si tu ne veux pas le faire moi je peux très bien le faire , je serai d'ailleurs heureux de t'habiller.

Clara devint écarlate face à cette affirmation. Elle prit un vêtement dans le tas et se dirigea vers la cabine d'essayage. La dernière chose qu'elle voulait était de se retrouver dans une posture gênante avec son patron.Lorenzo attendit de bonnes minutes impatient de la voir franchir la porte de la cabine d'essayage. Même s'il l'avait suggéré, cela lui avait traversé l'esprit, ses pensées commençaient à prendre une autre tournure qu'il chassa rapidement. Elle sortit enfin avec une magnifique robe noire qui épousait parfaitement ses formes généreuses, Lorenzo crut devenir fou, il avait du mal à se contenir et empêcher ce flux de désir qui montait in crescendo en lui.

- Tu es magnifique, réussi-t-il à dire.

Il crut entendre un faible merci de sa part. Elle prit une autre tenue et se fut ainsi pendant plusieurs heures. Clara commençait en avoir marre d'essayer autant de tenue mais elle savait que Lorenzo Pellizarri n'allait certainement pas lui donner l'occasion de se plaindre. Elle se rendit compte qu'il ne restait qu'une seule tenue mais avant de la prendre, elle se rendit qu'il lui avait pris également de la lingerie fine et sexy. Écarlate, elle se tourna vers lui à la recherche d'une réponse et elle ne tarda pas à venir.

- Désolée tesoro mais j'ai eu à voir tes sous vêtements mais ils sont tous moches et vieux c'est pour cela que je me suis permis de les brûler et de t'en offrir d'autres , ne me remercie surtout pas je l'ai fait de bon cœur.

Furieuse et à la fois gênée, Clara s'approcha de lui .

- C'était toi dans ma chambre hier soir ? Demanda-t-elle.

Il fit oui de la tête en plongeant son regard dans le sien.

- Oui, j'étais venu te rendre une petite visite mais tu dormais profondément alors je me suis permis de fouiller dans tes affaires mais je t'ai quand même laisser ceux que tu porte aujourd'hui, je ne pense d'ailleurs pas que tu en auras toujours besoin avec ceux que je t'ai acheté.

- Je refuse de les porter devant toi, lui dit calmement Clara .

- D'accord mais je sais que j'aurai sûrement l'occasion de les voir , ce n'est qu'une question de temps. Va essayer la dernière tenue car je ne crois pas que je pourrai répondre de moi si tu reste proche de moi une seconde de plus.

Clara prit la tenue comme prévu et alla l'essayer. C'était une robe rouge décolletée, le haut était en dentelle, quand au bas, il était fait de tissu en soie. Elle était ouverte par devant avec un motif en V et une fente qui laissait entrevoir ses magnifiques jambes. L'arrière également était ouvert laissant voir son dos. Clara essaya de mettre la fermeture à glissière mais elle semblait bloquée, elle essaya plusieurs minutes durant mais en vain. De son côté, Lorenzo s'impatientait et aurait voulu ouvrit la cabine pour savoir ce qu'il s'y passait. Il s'approcha de la cabine et lui demanda :

- Est ce que tout va bien ? Cela fait plusieurs minutes que tu es dedans.

Clara sentit son âme quitter son corps. Elle ne savait pas comment lui dire que sa fermeture à glissière refusait de monter et qu'elle était bloquée. Elle paniqua plusieurs secondes avant de se reprendre, après tout ce n'était pas un crime que son patron mystérieux et séduisant l'aide à faire monter sa fermeture, elle souffla un peu avant de prendre le courage nécessaire pour lui répondre :

- Au fait j'ai un souci, réussi-t-elle à dire.

Lorenzo approcha son oreille croyant mal entendre.

- Et c'est quoi le souci.

Clara souffla une fois de plus car pour elle la situation était assez gênante.

- J'ai comment dire un souci avec la fermeture à glissière.

- Qu'est ce qu'elle a la fermeture à glissière ? La coupa -t-il.

Clara soupira d'agacement.

- Arrête de m'interrompre et laisse moi finir.

Lorenzo n'eut d'autre choix que de capituler.

- Je disais donc que j'ai un souci avec la fermeture à glissière car celle-ci refuse de monter, elle est bloquée en quelque sorte.

- Est ce que tu veux que je vienne t'aider ? Demanda-t-il.

Voyant qu'elle hésitait, il décida de la rassurer sur ses intentions. Il n'était pas du genre à profiter des situations, il aimait faire les choses bien et s'il devait se passer quelque chose, cela Clara devait être consentante.

- Je vais entrer maintenant, la prévient-t-il.

Il ouvrit la cabine lentement et il resta figé par ce spectacle qui s'offrait à lui. Il l'avait vue défiler dans plusieurs robes mais celle-ci avait fini par l'achever, toutes les résolutions prises s'étaient envolées mais il décida de se donner contenance. Il s'approcha lentement et fit monter la fermeture à glissière, il put au passage admirer son magnifique dos. Il la fit se retourner lentement et pris son visage en coupe.

- Je me suis promit d'attendre mais là je ne crois pas pouvoir tenir, souffla-t-il. Je crois que je vais t'embrasser Clara.

Sans même qu'elle ne trouve quoi dire, il approcha lentement sa bouche de la sienne. Clara crut que son coeur allait quitter sa poitrine, elle ferma les yeux et ouvrit la bouche. Il posa délicatement sa bouche sur la sienne.